Le mal dont nous sommes atteints une nouvelle fois saute aux yeux.
Les réactions suscitées par la mort de Brigitte Bardot exhibe une des impasses dans laquelle nous sommes, nous nation, pays, culture peu importe, nous comme peuple assujéti à sa propre histoire et condamné à en être le détenteur et le témoin.
Qu'il soit impossible à ce peuple de fermer sa gueule, pour une fois, de ne pas tomber dans la vulgarité la plus crasse, dans l'ignorance catastrophique de la plus élémentaire retenue qui a cédé, en entier sans reste la place à des "points de vue" débités au mètre, gravitant de haut en bas de la sphère néopuritaine, des "positions", supposées dire quelque chose sur votre " éveil" votre " conscience" politique, votre droit à vous hisser en juge digne des Procés de Moscou c'est à dire, déjà convaincus, déjà détenteur de la bonne parole totalitaire celle qui est à même de condamner pour ses IDEES qui que ce soit qui ne partage pas votre posture ... posture à la fois univoque, standardisée qui a tellement pris l'habitude de s'associer au Bien qu'elle est incapable de s'apercevoir de l'inanité de ce qu'elle défend au pris de toute intelligence et de tout sens critique...
