5.25.2018

Tatouages

http://www.trend-chaser.com/weird/life-ruining-tattoos-that-make-you-want-off-this-planet/11/


https://mymodernmet.com/blackout-tattoo-compilation/?fbclid=IwAR1a9fGLcrw8SiLdMDPAbYfFJCLdon-lwH97jDARD2kFB8ZMFJV4-fUUNA8


https://www.dezeen.com/2018/09/07/a-human-debuts-body-morphing-accessories-new-york-fashion-week/

Fashion week

https://www.newyorker.com/humor/daily-shouts/my-tattoo-is-meaningless?mbid=nl_Humor%20090518&CNDID=29005601&utm_source=Silverpop&utm_medium=email&utm_campaign=Humor%20090518&utm_content=&spMailingID=14194520&spUserID=MTMzMTgyOTUzMTk4S0&spJobID=1480381690&spReportId=MTQ4MDM4MTY5MAS2



https://www.dezeen.com/2016/03/29/10-designs-challenge-ideas-about-body-image-idealised-beauty/



Rapport au corps : Dans l’idéal de notre tradition, le sujet est appelé à connaître un objet, enfin l’objet, ou les objets, il est appelé à les connaître et, les connaissant, à exercer sur eux une action qui permet de les maîtriser. 


 Enfin avec tout ce qui va avec ça, tout ce que ça charrie comme représentations, comme par exemple : « Je suis maître de mon corps », « Mon corps est à moi » comme on dit – ce n'est pas vrai du tout, mais bon ça nous fait très plaisir de le penser, on y tient dur comme fer ; pourtant c’est faux, c’est archi-faux, mon corps n’est pas du tout à moi, il est complètement pris dans ce qui fait le réseau, le tissu de ce que nous appelons l’Autre.https://ephep.com/fr/content/conf-ecrite/stephane-thibierge-symbolique-reel-imaginaire--pratique-en-psychopathologie-2


c’est qu’il est bien évident que la généralisation du tatouage répond à ce qui est devenu ce défaut dans la psyché d’une inscription matricielle, d’une inscription dans la psyché de l’instance qui fait qu’il y aura de la lettre. C’est de la clinique, hein ? Vous pouvez parfaitement observer des cas pour qui ce qui est écrit, pour qui la lecture n’a pas de sens. Ou bien j’ai connu comme d’autres, sans doute, des cas d’agraphie absolument étonnants et remarquables. Alors, Lacan dit quelque part que, déjà, écrire à la machine à écrire, ce n’est pas du tout conforme à ce qui est la spécificité de l’écriture qui impliquerait (voyez, je le mets au conditionnel), qui impliquerait une sorte d’organisation jouant du jeu tout à fait délié des contractions et des décontractions musculaires du bras, et ce jeu musculaire, spontanément très savant, très fin, passant donc par des contractions synchrones, des décontractions paradoxales, que ce jeu très fin justement serait la production, la manifestation du rapport à cette instance qui va commander le jeu complexe des muscles, c’est-à-dire ces mouvements alternés et synchrones de contractions et de décontractions. Donc, Lacan dit que déjà la machine à écrire … Et vous découvrirez dans ce petit bouquin que le premier qui l’a dit (je suppose que c’était le premier), c’est Heidegger - vous voyez, je cherche à me protéger par une autorité - que c’est Heidegger qui a raconté ça. Alors, ça, c’est déjà pour la machine à écrire, alors pour ce qui est du clavier Internet, n’en parlons pas. Vous avez tous vu des bébés à qui on met un livre entre les mains et qui pour tourner les pages font ça (Effleure la surface en chassant vers la gauche comme sur un clavier tactile). Vous l’avez vu ça, hein ? Et ils ne comprennent pas pourquoi ça ne marche pas !Melman 


Ce sont des sujets qui sont pris dans le monde des sensations, dans le monde de la jouissance, pour reprendre le sous-titre d’un livre célèbre de Melman, Jouir à tout prix, une jouissance donc à tout prix sans limite … il s’agit d’une jouissance qui ne serait plus limitée symboliquement.
Qu’est-ce qu’il reste alors, une limitation réelle, c’est la limitation du corps puisque ce n’est plus l’instance phallique qui vient contraindre, puisqu’on produit sans cesse des nouveaux objets et qu’il n’y a plus de limite symbolique et sociale à la jouissance, il y a un encouragement évident à l’addiction. Et dans l’addiction, ce qui peut faire limite en général, c’est le corps.

TH.ROTH : LA RÉCUSATION

 

CF Levi-Strauus chez les Bororos, l'élement social,, c'est à dire la rérésentation que les individus ont de leur société passe par le corps ' (cf décorations, danses etc) Système de code métaphysique indigène

Face aux effets dévastateurs de l'histoire sur les peules indigènes, le maintien des rituels et des manifestations se considère comme une façon de revenir aux liens initiaux, mythiques mais incarnés dans les danses, peintures et symboles des hiérarchisations

Instamgram inspiredtattooportraits
Sur le dos, entièrement  masqué est un dessin " inspiré par un thème japonais

Accès à sa peau ?
Comment peut-il se créer ce va et vient entre le corps visible et l'identité, supposé mettre " les pendules à l'heure" c'est à dire inscrire le corps dans le temps ?


" Il ya lieu de distinguer la violence comme émergence d'une puissance dans le réel et l violence inhérente au signifiant-maître. Quand ce signifiant-maître manque, le sujet peut en trouver un ersatz en se marquant lui-même - scarification- tatouage-piercing-,différentes façon de se couper, de se torturer, de faire violence à son corps.
Aujourd'hui, c'est tellement généralisé que cela relève de la mode, c'est un phénomène de civilisation, c'est supeficiel mais je diri que c'est le syptôme de la perturbation que connaît l'ordre symbolique hérit de la tradition. " psychose civilisationnelle normale" compensée, avec suppléance.

Ça va être votre identité, c’est-à-dire le trait, le trait, puisque un signifiant, celui du nom propre, dans cette occurrence, fonctionne parfaitement comme le trait qui désormais fixe votre identité. Comme vous le savez, aujourd’hui, nous sommes à la mode des tatouages, et je pense qu’il n’est pas arbitraire ni excessif de penser que ces tatouages ne doivent aujourd’hui leur succès, leur popularité qu’au fait que de plus en plus le nom propre ne signifie plus l’inscription dans une lignée mais la rencontre occasionnelle entre un homme et une femme et qui furent plus ou moins rapidement amenés à se séparer. Alors, on se décore de quelques traits susceptibles de vous rappeler que vous êtes bien celui-là. Ce qui est drôle, d’ailleurs, c’est qu’on oublie à cette occasion, mais je signale que les tatouages sont l’apanage des peuples sans écriture. Et je trouve à retenir comme un fait intéressant le fait de ce retour, comme s’il y avait quelque chose qui dans la psyché ne se trouvait plus inscrit et dans la capacité de fonctionner comme ce trait Un, ce nom propre qui vient déterminer pour un sujet donné son identité. Ce qui, également est bizarre c’est que ce trait Un, ce trait Un parce que Freud l’appelle einziger zug -  ce qui ne veut pas dire, je ne sais s’il y a parmi vous des germanophones, ce qui ne veut pas dire le train unaire, zug, mais le trait, le trait Un -  Eh bien que ce trait Un, il a toujours à voir avec la virilité. Melman


l’être humain, c’est-à-dire le corps parlant, le réel de ce qui fait le corps du petit homme, autrement dit l’être qu’on appelle humain, eh bien, Heidegger dit : ça reste entièrement à penser.https://ephep.com/fr/content/conf-ecrite/stephane-thibierge-symbolique-reel-imaginaire-elements-pour-pratique-psychopathologie

Aux côtés de la réduction ou de la mise en cause des frontières traditionnelles entre espèces et entre genres, entrainant avec elles un basculement pour chacun de l'attribution d'une place relativement sûre puisque cooptée socialement,  c'est bien la place du corps de chacun qui vacille.  Même si à titre individuel il n'est pas nécessaire de faire face à cette bousculade des limites et des attrbutions, la question de ces limites se pose en tant que membre appartenant à cette évolution des repères, cet effondrement aussi, et avec eux, l'imposition d'une nouvelle flexibilité entre des catégories morales comme le bien et le mal. 
Le marquage de soi peut être envisagé comme une réponse stabilisante face à cette relativement brutale éradication de barrières réputées aussi fermes et constantes que le sexe et l'espèce.  Une forme de message offert aux regards sur ce qu'on a conçu comme dessin dessein pour ce corps qui n'est plus donc condamné à se définir lui-même mais qui peut être modelé, transformé, réabilité, castré, et donc d'une façon quasi vertigineuse peut être imaginairement et d'une façon plus inquiétante réellement, totalement réorganisé selon une sorte de bon vouloir uniquement soumis aux performances des techniques esthético-chirurgicales. 


Je suis obligé de recourir à l’autre pour m’approprier mon image. A partir du moment où arrive l’image spéculaire, le pré-moi corporel passe dans l’inconscient. Cette image inconsciente du corpsexplique le choix de l’organe sur lequel se fixe l’affect d’angoisse dans l’hystérie de conversion. http://www.la-psychologie.com/identite.htm


Mais pour Freud, ce dérivatif vers le fantasme est en quelque sorte absolument nécessaire : si vous ne passez pas côté érotique, l’agressivité qui est liée à l’érotique va passer, elle, naturellement autrement vers le corps propre.  https://ephep.com/fr/content/conf-ecrite/j-j-tyszler-la-pulsion-de-mort


Vous ne trouvez plus la culpabilité au père classique, la culpabilité sacrificielle, en revanche toutes les formes de la honte. Honte de ne pas être sujet de la performance, honte de ne pas être en accord avec son corps, honte de ne pas souscrire aux idéologies de la santé. Tous ceux qui ont une pratique de cabinet le savent. Il y a énormément de déplacement de cette culpabilité oedipienne vers un thème, qui n’a pas avoir avec le triangle oedipien, qui est ce rapport du sujet à sa honte au sens moderne. https://ephep.com/fr/content/texte/jean-jacques-tyszler-les-n%C3%A9vroses-post-freudiennes


 tout dépend de l’objet mis en valeur par le Moi, avec cette indication paradoxale qui est qu’au moment où la performance individuelle s’affiche partout comme seul idéal, c’est le sujet comme rien qui surgit. Et ça vous en avez des descriptions par les meilleurs des phénoménologues : société de la fatigue disent les uns, société de la dépression, burn-out dont on va parler à Bruxelles, auto-exploitation sans maître. idem à propos de la requalification proposée par Melman des narcissismes ' imaginaires etc. 




Pulsion d'emprise, tournée vers le monde ou vers soi// Car c'est ainsi que se produit la civilité, non dans une guymnastique correctrice  entre les pôles de la culture mais dans une autre intégation que celle de l'image : une union libre à l'arbitraire du symbole et non au contenu descriptible Denis Duclos p. 246 


JB Pontalis Par métaphore, je n'entends pas quelque chose de purement illustratif sur le mode du " comme si"  C'est un processus plus profond, ces métaphores correspondent à un processus dans la réalité. la  notion de "moi " est dans un certain rapport avec la notion de " corps" comme si le moi se constituaint su le modèe du corps. p.2  édition de l'olivier Penser rêver Le laboratoire central


Théorie de la folie des masses Hermann Broch Le nouveau dans l'histoire est le fait décisif dans le changement des époques et des styles,  Le styles( y compris le style artistique) est la marque de tout système de valeur spécifique introduit pr une authentique innovation, ( une avancée de la connaissance) dans une époque donnée. Le syle est donc la marque de l'attitude humaine toute entière. En déterminant le style, le nouveau dansl'histoire détermine aussi " le type humain" de chaque époque. p.85

http://theconversation.com/body-modification-when-consent-is-not-a-defence-87816?utm_source=facebook&utm_medium=facebookbutton&fbclid=IwAR2fovHOLpQ156Xf0mAtV_3Iazyxa3sXEtOFCKiPEE61GfzTvjRVscIS24s body modification

" L'amour de Narcisse en attente de ses masques " Pierre Legendre p.191


Ce qui ne nous tue pas ... N°2