11.14.2025

OMNIVORES du monde entier !

 

 
Gates lance son beurre en plastique...après avoir tenté la mise sur le marché de la viande artificielle , l'éradication chimique des pets de vaches qui les rend complètement malades et la poudre d'insectes (qui ne sont apparemment pas des animaux) commence à s'exhiber comme solution à la "faim dans le monde" sur le marché. Il possède, lui et d'autres théocrates, qui ont hâte qu'on "en finisse" plus de terres aux USA que tous les fermiers américains réunis.
Le projet d'une alimentation unique, centralisée, globalisée, artificielle est évident.
Veganisme et spécisme sont des courants ideologiques qui organisent le "bien", avec son lexique immuable de pommade anesthésiante : empathie. Compassion et tout et tout, en replacant le rapport de l'humain à sa spécificite comme un rapport strictement "dominateur" et "destructeur"qui éclairerait seul le lien aux animaux.
Ces dernières années de propagande, effectuées dans un glissement de la protection du bien-être animal ( louable et loin d'être respectée), à la culpabilisation du " genre humain" qui en consommant de la viande ferait acte de cruauté.
Même terrain moralisateur-culpabilisant que pour tous les mouvements progressistes qui placent les individus qui se "convertissent" dans une sorte de tête de pont du progrès moral global et de l'équilibre à la nature en danger.
Sans jamais poser les bonnes questions , ici, non plus :
1. Eliminer la cohabitation avec les animaux sous prétexte de cruauté ou d'exploitation, c'est à moyen terme éliminer TOUS les animaux domestiqués depuis des dizaines de milliers d'années et qui n'existent que dans ce rapport à l'humain.
Donc, plus de steak, plus de lait, plus de bovins nulle part, plus d'élevages et des hectares de civilisation et de pratiques éliminés.
Idem pour les chevaux, les volailles, les chiens etc; qui n'existent qu'en tant qu'ils sont nos partenaires de toujours.
2. L'idée de cruauté, liée à l'abattage demande aussi à être évoquée de plus près : en quoi, (de toute façon sans troupeaux plus d'abattage ) lorsque les conditions, et c'est absolument le seul champ de bataille rationnel : condition d'existence. conditions de transport. condition d'abattage, sont respectées ( élimination totale des fermes usines, des souffrances inouies de l'élevage industriel)
En quoi, donc, une mort par abattage serait-elle plus "cruelle" qu'une mort de vieillesse ou de maladie, mis à part que là, c'est l'homme qui agit. ( Sachant que l'euthanasie des animaux domestiques ET des humains semble une pratique évidente sans être évoquée comme cruelle ?)
3. Plus d'"exploitation", plus de poules ? Plus de canards ? plus d'animaux domestiques dont l'existence elle-même EST et n'EST QUE d'être domestiques.
4. Il est pourtant évident, que cette gigantesque campagne, comme toujours ( cf vaccins) hautement moralisante, même hors de l'aspect de l'apport de protéines, du coût écologique des divers substituts et du fait que l'Humain EST omnivore depuis toujours, réduite à son aspect progressiste, c'est à dire à son impact puritain sur les esprits faibles, est la préparation du terrain mental pour les effets de la 4ième révolution programmée et apparemment accompagnée avec excitation et radicalisme par ...
5. On note d'ailleurs à quel point il a été fait peu contre les horreurs des conditions d'élevage industriel et contre les décisions d'abattage actuel immonde des bovins et des volailles sur le territoire français.
6. L'attitude commune maintenant est le fait de pointer les éleveurs, ( tous) et les consommateurs de viande (viandars) comme des rebus d'un autre âge, ce qui, dans le contexte de l'Esprit du temps qui sacrifie toute analyse aux courants de l'Esprit de mode, amène les rétrécis à tout considérer comme des " causes" sans se rendre compte que ce sont des fils tirés ailleurs pour un projet les concernant où ils n'ont rien à faire ou à dire sur eux-mêmes ,sauf à s'offusquer.
7. On a une fois de plus le spectacle sous les yeux d'une génération qui RENIE ses racines, son histoire en proclamant, comme dans toute idéologie totalitaire, que son abord de la réalité est révolutionnaire et situé sur le bon côté du progrès : c'est une négation de l'humain comme uniquement fruit de la transmission et des parcours innombrables effectués par ses ancêtres dont les vies sont réduites par ce mouvement à n'être que des erreurs par rapport à la vérité.
On pense quand même que les Hommes du glaciaire, ou les éleveurs de Yacks ou chasseurs du cercle polaire ont ouvert la voie de leur propre existence à ceux qui oublient au nom d'un néopuritanisme ultra féminisé et " sensible" que sans leur capacité d'adaptation, car c'est uniquement de cela dont il s'agit, ils ne sauraient nous pomper l'air avec leur miévrerie imbécile et leur incontinence émotionnelle et prosélyte sur les réseaux et les médias d'état. 
 8. Et, pour clôre, ici, alors que sur ce thème il aurait été nécessaire d'évoquer les divers rapports de l'homme à la nature, la nature elle-même du concept de nature, le rapport à la tragédie structurelle de l'existence humaine et à son rapport à la conscience et au bien et au mal, on va finir par une question pragmatique : nous nous interdisons de "consommer" de la viande, donc nous ne tuons plus les bêtes qui nous la fournissent. Qu'en faisons-nous ? Dans quel but ? Les " sanctuaires" très en vogue supposés récupérer les animaux échappés sont tout à fait généreux, mais peut-on imaginer toutes les bêtes domestiquées livrées à une sorte de survie sans sens ?
Donc, on vient à bout pour leur bien de toutes ces existences, leur déniant la possibilité de vivre leur propre vie en voulant la leur sauver au nom de notre propre rédemption. Car être abattu pour être mangé, en quoi serait-ce autre chose au regard de la mort, qui est au fond ce qui turlupine tout le siècle, que n'importe quelle autre mort, d'animaux sauvages ou d'humains ?EG

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