Il y va d'un temps de grande colère. Simple. Inutile vraisemblablement. D'un temps de grande détestation de cette époque si malade et si entichée de sa maladie, détestation ressentie quotidiennement avec une vigueur de plus en plus viscérale. Détestation de ce sourd mouvement du totalitarisme larvé, pointant à coup de bienpensance les bons et les mauvais, ceux qui suivent et se plient et les autres, ceux qui restent définitivement perdus pour la cause. Cette cause, ici, dont on mesurera les effets dans quelques années, sans même avoir le courage d'interroger notre propre lâcheté, est celle d'une capacité humaine à éradiquer tout bonnement ce qu'elle sait de la différence sexuelle et l'axiome que celle-ci représente dans toutes les cultures et dans la genèse même de l'humain, femme et homme. Que ce soit autour de cet axe que chacun ait à se placer, on le sait aussi depuis toujours ou presque, avec des moments de déni, de refoulement, d'exaltation, mais on le sait. La psychanalyse n'a-t-elle pas passé son temps et consacré son travail à rendre cet aspect de l'ontogenèse visible, audible aussi. Par contre, que la techné vienne faire croire parce qu'elle en a le pouvoir que cette faille est possible à combler, niveler, remplir que sais-je, en niant son principe structurant et ce quel que soit le choix fait par l'individu à cet égard est un suicide civilisationnel.
Qui bien sûr s'ignore, porté par le zèle implacable des identités micro-groupales et par l'incapacité contemporaine de l'humain à se dire autrement que dans une appartenance à des catégories de plus en plus ténues, modulables ou artificielles. La virulence de cette implosion, tournant autour du syndrôme du Mâle blanc et bien sûr plus discrètement derrière, autour de la chute du Nom du père laisse chacun à errer dans des configurations identitaires qui peuvent donner l'illusion d'être ouvertes et flexibles, soumises aux désirs et aux choix les plus pourvoyeurs de jouissance, pour être reniés ensuite si besoin.
D'une certaine façon cette crise du transgenrisme n'est qu'un des aspects de ces groupuscules identitaires qui s'émiettent à la surface du grand trou qu'à laissé l'idée d'une nature humaine commune possible à sérier et à circonscrire et plus, possible à améliorer et à connaître, en soi.
Par contre, ce que le transgenrisme, un peu comme la vague d'empreintes indélébles tatouées sur des milliers de corps humains, ne dit pas, c'est que ce glissement s'opère, si on peut dire, pour toujours, qu'il n'est pas de possible retour en arrière et que c'est avec la négation structurelle du temps et des changements qui lui sont inhérents propres à ces choix que chacun l'effectuant aura maille à partir...plus tard, même s'il tente à n'importe quel prix de faire comme si il l'ignorait.
Dans le pli de ce déni, il y a une victime, il y a un don à effectuer au Réel, on n'a pas d'autre possibilité. Alors ce qui est effectué, c'est une mise à mort.
Ou plutôt un sacrifice mais qui ne désigne pas encore clairement sa victime.
Hors, cette victime, ce qui s'en donne à voir de manoeuvre inclusive en manoeuvre inclusive, là encore, et cela mériterait que l'on se penche plus sur ce martèlement incessant, c'est à nouveau les femmes, jusque dans le coeur de ce qui les désigne et les nomme, d'une façon presque vicieuse car détentrice à elle seule (totalitarisme quand tu nous tiens) des bons sentiments, c'est à dire des sentiments qu'il est bon et nécessaire d'éprouver, sous peine de se les voir imposer par la force.
De strates en strates, par décrets, régulations et lavages de valeurs et de cerveaux divers, ce qu'il en est des bonnes femmes, de leurs culs, de leurs ventres, de leurs trompes et de leurs cons va disparaître du langage afin de permettre une meilleure application du mythe de l'intersexualité et prolonger les ravages de la théorie du genre. A chaque nouvelle décision : interdiction du port de jupes dans un lycée d'Angleterre, interdiction de la pièce "monologues du vagin " et autres, à chaque fois justifiées par la protection de la sensibilité transgenre, c'est la féminité dans sa réalité qui est castrée, oblitérée. Mais dans un contexte où une minorité absolue est supposée détenir la vérité de la libération de tous et de chacun, ne prenant pas en compte qu'elle n'est que le fruit de la techné de son époque et que la réalité des appartenances, pusse-t-on jouer avec elles, sera TOUJOURS celle de la physiologie, le raz-de-marée puritain frappe encore aux hanches des femmes, et qu'y a-t-il de différent à condamner l'usage du mot VAGIN, et faire porter au corps des femmes des oripeaux noirs qui l'effacent. Le fond de l'affaire est le même, rémanant, de siècle en siècle, cet étonnant rejet-envie des ventres et la secrète volonté de les anéantir.
Un transexuel ne sera jamais une femme.
Un transexuel a un trou.
Une femme a un vagin. UN VAGIN et plein d'autres choses avec lesquelles elle vit depuis sa naissance et qui la disent comme elle les dit.
Un transexuel ne sera jamais une femme.
Tous autour de lui peuvent s'incliner face à la violence idéologique de l'air du temps pour faire "comme si", avec la force de l'opinion qui les rend serviles et lâche, mais tous le savent.
Et plus, lui aussi, il le sait.
C'est une mascarade à laquelle chacun peut souscrire mais le prix à payer pour ce sacrifice de la vérité et cette plongée de l'imaginaire dans une reconstruction du réel est une fois de plus la femellité et la négation de ce que ce fantasme ne pourra jamais combler de ce qu'elle porte en elle. EG
_________________________________________________________________________________________________a after strata, by decrees, regulations and washes
of various values and brains, what are the women, their ass, their belly, their fallopian tubes and their cons will disappear from the language to allow a better application of the myth of intersexuality and extend the ravages of gender theory. With each new decision: prohibition of the wearing of skirts in a high school of England, prohibition of the play "monologues of the vagina" and others, all of them to protect the transgenderized sensitivity, it is each time the femininity in its reality which is castrated, obliterated. But in a context where an absolute minority is supposed to hold the truth of the liberation of each one, not taking into account that it is only the fruit of the techné of its time and that the reality of the belongings, even while playing with them will ALWAYS be that of physiology, the puritanical tidal wave still strikes the hips of women, and what is different from condemning the use of the word VAGIN, and covering the body women with black fabric who erase it?
The substance of the affair is the same, remaining from century to century, this astonishing rejection of the bellies and the secret wish to annihilate them.
A transsexual will never be a woman. A TS has a hole
A woman has a vagina. A VAGINA and many other things she has been living with since her birth and that tell her who she is as she tells them.
A transsexual will never be a woman.
All around him can bow to the ideological violence of the times to act "as if", with the strength of the current opinion that makes them serviles and cowards but everybody knows it is a play.
And he, too, knows it. It is a masquerade to which everyone can subscribe but the price to pay for this sacrifice of the truth and this dive of the imaginary in a reconstruction of the real is once more the feminality and the negation of what he can not ever be. EG
Qui bien sûr s'ignore, porté par le zèle implacable des identités micro-groupales et par l'incapacité contemporaine de l'humain à se dire autrement que dans une appartenance à des catégories de plus en plus ténues, modulables ou artificielles. La virulence de cette implosion, tournant autour du syndrôme du Mâle blanc et bien sûr plus discrètement derrière, autour de la chute du Nom du père laisse chacun à errer dans des configurations identitaires qui peuvent donner l'illusion d'être ouvertes et flexibles, soumises aux désirs et aux choix les plus pourvoyeurs de jouissance, pour être reniés ensuite si besoin.
D'une certaine façon cette crise du transgenrisme n'est qu'un des aspects de ces groupuscules identitaires qui s'émiettent à la surface du grand trou qu'à laissé l'idée d'une nature humaine commune possible à sérier et à circonscrire et plus, possible à améliorer et à connaître, en soi.
Par contre, ce que le transgenrisme, un peu comme la vague d'empreintes indélébles tatouées sur des milliers de corps humains, ne dit pas, c'est que ce glissement s'opère, si on peut dire, pour toujours, qu'il n'est pas de possible retour en arrière et que c'est avec la négation structurelle du temps et des changements qui lui sont inhérents propres à ces choix que chacun l'effectuant aura maille à partir...plus tard, même s'il tente à n'importe quel prix de faire comme si il l'ignorait.
Dans le pli de ce déni, il y a une victime, il y a un don à effectuer au Réel, on n'a pas d'autre possibilité. Alors ce qui est effectué, c'est une mise à mort.
Ou plutôt un sacrifice mais qui ne désigne pas encore clairement sa victime.
Hors, cette victime, ce qui s'en donne à voir de manoeuvre inclusive en manoeuvre inclusive, là encore, et cela mériterait que l'on se penche plus sur ce martèlement incessant, c'est à nouveau les femmes, jusque dans le coeur de ce qui les désigne et les nomme, d'une façon presque vicieuse car détentrice à elle seule (totalitarisme quand tu nous tiens) des bons sentiments, c'est à dire des sentiments qu'il est bon et nécessaire d'éprouver, sous peine de se les voir imposer par la force.
De strates en strates, par décrets, régulations et lavages de valeurs et de cerveaux divers, ce qu'il en est des bonnes femmes, de leurs culs, de leurs ventres, de leurs trompes et de leurs cons va disparaître du langage afin de permettre une meilleure application du mythe de l'intersexualité et prolonger les ravages de la théorie du genre. A chaque nouvelle décision : interdiction du port de jupes dans un lycée d'Angleterre, interdiction de la pièce "monologues du vagin " et autres, à chaque fois justifiées par la protection de la sensibilité transgenre, c'est la féminité dans sa réalité qui est castrée, oblitérée. Mais dans un contexte où une minorité absolue est supposée détenir la vérité de la libération de tous et de chacun, ne prenant pas en compte qu'elle n'est que le fruit de la techné de son époque et que la réalité des appartenances, pusse-t-on jouer avec elles, sera TOUJOURS celle de la physiologie, le raz-de-marée puritain frappe encore aux hanches des femmes, et qu'y a-t-il de différent à condamner l'usage du mot VAGIN, et faire porter au corps des femmes des oripeaux noirs qui l'effacent. Le fond de l'affaire est le même, rémanant, de siècle en siècle, cet étonnant rejet-envie des ventres et la secrète volonté de les anéantir.
Un transexuel ne sera jamais une femme.
Un transexuel a un trou.
Une femme a un vagin. UN VAGIN et plein d'autres choses avec lesquelles elle vit depuis sa naissance et qui la disent comme elle les dit.
Un transexuel ne sera jamais une femme.
Tous autour de lui peuvent s'incliner face à la violence idéologique de l'air du temps pour faire "comme si", avec la force de l'opinion qui les rend serviles et lâche, mais tous le savent.
Et plus, lui aussi, il le sait.
C'est une mascarade à laquelle chacun peut souscrire mais le prix à payer pour ce sacrifice de la vérité et cette plongée de l'imaginaire dans une reconstruction du réel est une fois de plus la femellité et la négation de ce que ce fantasme ne pourra jamais combler de ce qu'elle porte en elle. EG
_________________________________________________________________________________________________a after strata, by decrees, regulations and washes
of various values and brains, what are the women, their ass, their belly, their fallopian tubes and their cons will disappear from the language to allow a better application of the myth of intersexuality and extend the ravages of gender theory. With each new decision: prohibition of the wearing of skirts in a high school of England, prohibition of the play "monologues of the vagina" and others, all of them to protect the transgenderized sensitivity, it is each time the femininity in its reality which is castrated, obliterated. But in a context where an absolute minority is supposed to hold the truth of the liberation of each one, not taking into account that it is only the fruit of the techné of its time and that the reality of the belongings, even while playing with them will ALWAYS be that of physiology, the puritanical tidal wave still strikes the hips of women, and what is different from condemning the use of the word VAGIN, and covering the body women with black fabric who erase it?
The substance of the affair is the same, remaining from century to century, this astonishing rejection of the bellies and the secret wish to annihilate them.
A transsexual will never be a woman. A TS has a hole
A woman has a vagina. A VAGINA and many other things she has been living with since her birth and that tell her who she is as she tells them.
A transsexual will never be a woman.
All around him can bow to the ideological violence of the times to act "as if", with the strength of the current opinion that makes them serviles and cowards but everybody knows it is a play.
And he, too, knows it. It is a masquerade to which everyone can subscribe but the price to pay for this sacrifice of the truth and this dive of the imaginary in a reconstruction of the real is once more the feminality and the negation of what he can not ever be. EG