Qu'il nous suffise d'énoncer qu'à partir du moment ou un pouvoir tend à s'institutionnaliser, il ne perd pas de sa violence, il ne devient pas un élément de fonctionnement d'une association qui n'aurait d'autre but que de viser la satisfaction des individus. Il transforme sa violence en la cristallisant dans des institutions ( dans l'état) et en parlant le langage de l'idéologie en lieu et place de celui de la guerre. Eugène Enriquez. Clinique du pouvoir Ed ERES 2012
Sous la pression collective, l'esprit d'homogénisation du Saint Media et des foules d'élus à sa traîne, on peine à dire tout haut ce qui nous effleure.
Pas un titre qui ne pointe les "effets" attendus, les "changements", les "plus jamais comme avant" induits par cet événement, on ne parle pas des décomptes sans analyses comparatives, balancés comme pâture à la foule anxieuse, martelés, décomptes quotidiens et ahurissants du BostonGlobe qui s'est particulièrement illustré dans ce contexte, acteur et témoin de la fièvre globale qui monte.
On ne peut pas ne pas y sentir, tendus derrière les effets de manche, les rets de la jouissance.
On ne peut pas ne pas y sentir, tendus derrière les effets de manche, les rets de la jouissance.
Mais ce qui aura été parfaitement mis au jour, c'est le fait que ce qui mène le monde, au sens de créer les outils mentaux, les cadres de référence, les représentations, et de colorer l'imaginaire n'est plus en aucun cas le politique, ni les finances mais l'esprit médiatique, ou "médiopathique" pour créer un néologisme à même de décrire les effets débilitants et morbides de ce qui nous entoure et nous fait jour après jour : l'intelligentia de la société du spectacle enfin advenue.
C'est elle qui règne, ce sont ses prêtres qui font et défont les peurs, voraces et jamais rassasiés et, dans la récidive amnésique récurrente qui caractérise le peuple quand il s'est confiné au rang de public, elle règne sans jamais le moindre compte à rendre sur la véracité des propos tenus et leurs conséquences.
La presse, ce qu'on appelle la presse et certains de ses rédacteurs s'autoattribuant sans frémir le titre de "penseur", a profondément induit la situation, capable de fournir en une journée et sans jamais la moindre réserve des "informations" disant tout et son contraire, prenant position, mobilisant des experts sortis des placards, prédisant les lendemains, le après-demains, et dramatisant, au sens d'une volonté d'hyperbolisation irrationnelle mais efficace sur le fantasme et passant inaperçue aux yeux, en permanence complètement décryptés, des masses, d'un phénomène qui, j'en mets ma main à couper, apparaîtra dans quelques mois, du moins dans les sphères un peu plus distantes et informées, comme une pure montée de folie collective, une psychose planétaire au regard des effets réels directs et du taux réel de morts.
Que cette psychose globale, par sa rationalité basée sur des fins irrationnelles, la "wertrational" de Weber, ait par contre des effets à long terme sur les équilibres sociaux déjà si malmenés, c'est une évidence mais la réalité de la pandémie, sa capacité destructrice auront été largement surévaluées et optimisées par les requins médiatiques.
Il semble, on en fait ici seulement, bien sûr, le pari, que ce qui retiendra les historiens si certains survivent à la débilisation collective et au changement climatique, sera là, dans l'analyse des paramètres d'une fiction qui eut des répercussions terribles partout sauf d'une façon réellement significative dans le taux de mortalité planétaire, une hystérie du mensonge institué comme règle, érigé en savoir et plus soumis à aucun contrôle.
Ce qui sera terrifiant, un peu comme la perception de la part de fantasmes agissant dans toute crise essentielle, les cracks financiers en sont un modèle, c'est que les valeurs de rassurance, de pérénité attribuées à "la" science même si les matraquages et autres vulgarisations tentent d'en minimiser ou d'en occulter l'effet dévastateur sur notre nécessaire confiance en son pouvoir, auront été mises à mal pour se défaire dans le champ des croyances.
On en reparlera, pour l'heure mieux vaut se taire car il y va de nos santés, mentales mais pas seulement, à devoir garder les mêmes avis que ceux imposés à la masse.
Ceci, ci-dessus a été écrit il y a quelques semaines, le 1ier mai, au fond du confinement, après des lectures nombreuses et croisées, disons... divergentes.
Le 25.05.2020
Le 25.05.2020
Off Guardian : Une des rares publications à s'extraire, la tête froide, des démences de masse et de leurs fournisseurs d'accès.
Oui, on reviendra dans quelques temps, on l'espère, le temps que s'effectuent les processus d'analyse historique sur la spécificité mimétique de ces événements, sur la capacité presque sidérante des foules à se plier par peur, la haute agilité manipulatrice et la place de majeure toxicité des médias, leur absolue impunité quant à la vérité et leur rôle décidément anthropophage.
On notera aussi la plus que jamais ouverte frénésie de tous de tout savoir et de ne déterminer leurs compétences à le faire qu'en se projetant dans la description d'un avenir dont ils ne maîtrisent pourtant aucune des données réelles, génération de Nostradamus tout-sachant , hélas peu enclins au silence, on en observera en écho l'effet d'auto-censure comme gazéifiant l'air du temps.
On tentera d'apprécier les conséquences drastiques pour les choix des modes de vie que cet "évènement" induiront, cette fois non dans une boule de cristal mais avec la certitude que notre avenir est dessiné et décidé ailleurs qu'en notre présence car ceux qui mènent la troupe libéralissime continuent eux de travailler, et fort (voir Naomi Klein et les prouesses lobbyisantes de Eric Schmidt ex Google) et l'article de Global research : USA Plan: Militarized Control of Population. The “National Covid-19 Testing Action Plan”, plan de surveillance de masse sous la tutelle Rockfeller dont on ne peut que souligner le fait qu'il s'inscrit contre ce que cet "évènement" a de naturellement contingent, dans un système sans limite temporelle, en nécessité d'évaluer et de contrer un danger permanent dans, donc, le projet d'une société devenue avec d'excellentes raisons, entièrement sous contrôle.
On comprendra aussi qu'au regard des conséquences sociales dévastatrices, revenir pour tous ces prétendants au trône, même seulement à titre critique, sur la nature de choix qui ont engagé et engagent à ce point individus, institutions, finances, est tout bonnement impensable, et ce même si cette reconnaissance de l'erreur globale magistrale pourrait procurer comme une sorte de rédemption à nos époques malades. EG
le 27. 05.20 Autre pari ouvert : la batterie de surveillance, portant ici comme ailleurs le nom de "troupe" et la technologie de surveillance qui l'accompagne défendue bec et ongle par Jean Pierre Mis trouveront à justifier leur maintien comme nécessité collective pour d'autres usages. Les décideurs et leurs âmes damnées sont entrain de réaliser que les batteries de vaccins et les masques vont vraisemblablement arriver beaucoup trop tard, c'est à dire non quand tout le monde sera mort mais quand le virus aura, comme tous les virus, vécu sa vie. Comment ne pas légitimer par quelque loi pérenne un tel fiasco dans l'anticipation et l'analyse ?
"Au règne de la force physique va succéder le règne du discours, la science n'est jamais apparue comme une activité désintéressée, mais comme une pratique sociale de production, de réassurance et de mise en ordre"
Ibid p.108
Oui, on reviendra dans quelques temps, on l'espère, le temps que s'effectuent les processus d'analyse historique sur la spécificité mimétique de ces événements, sur la capacité presque sidérante des foules à se plier par peur, la haute agilité manipulatrice et la place de majeure toxicité des médias, leur absolue impunité quant à la vérité et leur rôle décidément anthropophage.
On notera aussi la plus que jamais ouverte frénésie de tous de tout savoir et de ne déterminer leurs compétences à le faire qu'en se projetant dans la description d'un avenir dont ils ne maîtrisent pourtant aucune des données réelles, génération de Nostradamus tout-sachant , hélas peu enclins au silence, on en observera en écho l'effet d'auto-censure comme gazéifiant l'air du temps.
On tentera d'apprécier les conséquences drastiques pour les choix des modes de vie que cet "évènement" induiront, cette fois non dans une boule de cristal mais avec la certitude que notre avenir est dessiné et décidé ailleurs qu'en notre présence car ceux qui mènent la troupe libéralissime continuent eux de travailler, et fort (voir Naomi Klein et les prouesses lobbyisantes de Eric Schmidt ex Google) et l'article de Global research : USA Plan: Militarized Control of Population. The “National Covid-19 Testing Action Plan”, plan de surveillance de masse sous la tutelle Rockfeller dont on ne peut que souligner le fait qu'il s'inscrit contre ce que cet "évènement" a de naturellement contingent, dans un système sans limite temporelle, en nécessité d'évaluer et de contrer un danger permanent dans, donc, le projet d'une société devenue avec d'excellentes raisons, entièrement sous contrôle.
On comprendra aussi qu'au regard des conséquences sociales dévastatrices, revenir pour tous ces prétendants au trône, même seulement à titre critique, sur la nature de choix qui ont engagé et engagent à ce point individus, institutions, finances, est tout bonnement impensable, et ce même si cette reconnaissance de l'erreur globale magistrale pourrait procurer comme une sorte de rédemption à nos époques malades. EG
le 27. 05.20 Autre pari ouvert : la batterie de surveillance, portant ici comme ailleurs le nom de "troupe" et la technologie de surveillance qui l'accompagne défendue bec et ongle par Jean Pierre Mis trouveront à justifier leur maintien comme nécessité collective pour d'autres usages. Les décideurs et leurs âmes damnées sont entrain de réaliser que les batteries de vaccins et les masques vont vraisemblablement arriver beaucoup trop tard, c'est à dire non quand tout le monde sera mort mais quand le virus aura, comme tous les virus, vécu sa vie. Comment ne pas légitimer par quelque loi pérenne un tel fiasco dans l'anticipation et l'analyse ?
"Au règne de la force physique va succéder le règne du discours, la science n'est jamais apparue comme une activité désintéressée, mais comme une pratique sociale de production, de réassurance et de mise en ordre"
Ibid p.108