5.11.2020

Dogmes et passions neuro-cognitivistes


Extrait de l'article " Creative and their most valued habits" News letter Avril ADOBE
" C'est toujours, en effet, au nom d'un savoir présenté comme "scientifique" que les idéologies modernes s'autorisent à déployer leurs effets. Je propose  donc de réserver autant qu'il est possible, le  terme d'idéologie à ce discours mimétique, inconnu des sociétés antérieures et dont le répondant humain est la figure désormais proliférante de l' "expert".
JC Michéa L'empire du moindre mal Champ essais Flammarion p.73
 
Quelques commentaires sur l'emprise du discours cognitivo-scientiste affiché quotidiennement. Ici retrouvé dans les rédactions de revues d'art "tendances" nord-américaines et révélant  une nouvelle fois la progressive misérabilisation des outils de représentation de la spécificité humaine.

Dr. Sahar Yousef est une neuroscientifique spécialisée dans les consultations stratégiques pour les entreprises cherchant à améliorer la productivité et les structures d'entreprises fonctionnant 24/7. Elle guide ses clients vers l'idée que le cerveau est un muscle, un outil malléable sur lequel travailler en le reforçant, spécialement lorsqu'il s'agit d'améliorer la concentration et d'élargir des pans d'attention. "Vous êtes le designer, vous connaissez votre cerveau et votre propre expérience consciente" dit-elle. la clef est de prendre le temps de vous connaître sans émettre de jugement. Vous avez un rythme  naturel et des moments de productivité en hausse et en baisse. Gardez  trace  de cux où vous êtes le plus productif, notez les dans votre " journal des moments d'avachissement" quotidien et mettez en place des règles de base pour ces habitudes "consommatrices de temps" comme d'aller vérifier vos emails ou les notifications de Slack.
 Dr. Sahar Yousef is a cognitive neuroscientist specializing in strategic consulting for businesses looking to improve productivity and structure in always-on workplaces. She coaches her clients to think of the brain as a muscle, a malleable tool that you can work on strengthening, especially when it comes to improving focus and building up your attention span. “You are the designer, you know your brain and your own conscious experience,” Yousef says. The key is taking the time to get to know yourself without passing judgment. You have a natural rhythm, and times when your productivity peaks and wanes. Keep track of when you are most productive, note your daily “slump times,” and set a few strict ground rules for those time-suck habits like checking your inbox or Slack notifications.


Une des caractéristiques majeures des modes de pensée néo-libérale est leur capacité à pouvoir faire cohabiter deux positions incompatibles sous la forme de dogmes sans devoir ou pouvoir relever l'incohérence logique qui sous-tend cette commune émission.  
Un des arguments de ce "régime mental"(7) spécifique utilisé pour déconsidérer le lien aux "valeurs" traditionnelles,  aux normes de comportement et aux shémas de pensée qu'elles induisent, est de mettre en avant, d'une façon dévalorisante, l'absence supposée de "choix" de l'individu supposé idéalement à construire et avant tout isolé et libre de lui-même, sans plus besoin donc de l'assise, pour ses postures personnelles ou sociales, offerte par la tradition.
Le libéralisme culturel, dans son renouvellement presque incessant de contenus moraux ou juridiques novateurs "modernes" se positionne contre toute obligation qui serait supposée n'être qu'aliénation au fonds commun réactionnaire, conservateur, porteur d'imposition face au champ de liberté, toujours à conquérir,  de l'individu moléculaire. 
Cependant face à  la lutte opiniâtre contre tout pouvoir prescripteur attaché au passéisme,  ouvrons nos oreilles et nos yeux, et tout autour de nous, repérons le nombre de messages où la forme discursive s'adresse à nous, sous un présupposé de "moi" intime disponible en permanence ou travaillant d'arrache pied à le devenir, en lui donnant des ORDRES.  
Sous diverses formes : injonctions,  trucs, conseils, " stratégies" ,ces "impératifs catégoriques introjectés, instruments de notre auto-persécution" 19 mais qui ont toutes en commun de placer le récepteur, public-individu passif, réceptacle vide, supposé demandeur et en quête de réponse à des questions non ostensiblement posées mais couvrant tous les champs de sa conscience privée et publique, devant des recettes à appliquer avec l'objectif de son amélioration permanente, cette bonification de son efficacité étant elle aussi supposées postulat commun aux émetteurs pédagoques et au récepteur-apprenant.
La notion de "public" qu'on trouve chez Guattari, chez Tarde, et qui a été reprise brillamment dans le travail de Lazzaro implique, quand elle remplace les concepts classificatoires de "classe" ou de "nation" ou de "peuple" , un rapport à l'objet à transmettre qui se confine absolument dans la PASSIVITE du récepteur et en-deçà dans une forme d'acceptation donnée par les deux pôles sous la forme d'un infantilisme structurel et d'une inertie absorbante constitutive du "spectateur".
Le "public", incarné par l'éthique des "droits de l'homme-spectateur"(9) est condamné à attendre, à écouter, à regarder et à ensuite appliquer, dans TOUS les champs de sa vie, même la plus intime, ce qui est induit comme étant la façon de faire, unique, avérée parce que démontrée scientifiquement par les experts et leurs officiers médiatiques. Le public ne sait pas, le public ne dit rien, il absorbe et achète, s'adapte et engloutit les nouveaux concepts, les nouvelles tendances comme "la prescription du visible et du dicible, de ce que l'on voit et de ce que l'on dit"(1) en étant a-priori à l'origine d'une demande qui suit ou suivra l'offre et ne la précède pas. Il est postulé ignorant et constamment à créer et à améliorer, à renouveler afin de lui permettre de suivre les flux, les ondes, les courants, il est extérieur à lui-même, "exproprié de la communication"(2) incapable de créer son propre champ de réflexion ou sa posture autrement que sous la forme d'une directive applicable donnée pour son bien et par souci de son développement par les lumières de la science behavioriste vulgarisée. "Dans les sociétés de contrôle on n'en finit jamais avec rien, l'entreprise, la formation, le service étant les états métastables et coexistants d'une même modulation, comme d'un déformateur universel."(3)
Il est nécessaire de revenir sur ''l'enfant généralisé" désigné par Lacan induit par le capitalisme consumériste, ayant comme moteur la mise en train d'un désir inassouvissable, sans manque, et la création d'un consommateur-enfant ayant le pouvoir adulte de consommer, poussant dans "un mouvement d'emballement vers l'unification du multiple" et à "l'enlisement de pseudo- sujets dans  une société troupeau. - avec son cortège de slogans, de consignes, de mots d'ordre et d'empêchement"(10)
A cet égard, il peut être fait référence au travail de Georges Trow, qui décrit comment pour  "être aux commandes dans un monde enfantin", les Américains les plus ambitieux ont choisi, au fil du temps, de rester adolescents".
Où alors trouver la validation indispensable, le point de butée ? :  "En l'absence d'adultes on fait appel aux experts"(16 )
Ces temps immergés, ou plutôt noyés dans l'approche utilitaire-cognitiviste ont une particularité qui, à s'imposer sans réserve en vient à passer inaperçue pour ce qu'on nomme le "public". 
On retrouve cette vision dans  un « nouvel esprit du capitalisme » [Boltanski & Chiapello, 1999], où "le sujet économique est conçu comme un entrepreneur de lui-même qui gère l’ensemble de ses capitaux (humains, réputationnels, émotionnels, financiers, etc.), et qui, à la manière d’une entreprise, doit se publiciser lui-même pour entrer en relation avec autrui."20
Tout dans la "Litanie comportementaliste" (18) peut être objet d'induction, d'injonction, de conseils, d'ordres, de prescriptions, de codes à travailler pour atteindre l'objectif d'une plus grande maîtrise dans une représentation d'un monde uniquement voué au changement.
La perspective latente mais présente depuis l'efflorescence de l'idéologie libérale d'une "organisation scientifique de la société"(11) a placé cette vision réformatrice de soi au sein du travail omniprésent de la propagande consumériste.  Les dogmes de cette idéologie qui a tissé ses cadres depuis maintenant deux siècles et vu son avènement quasi total dans la dynamique de création d'un marché global et libéré de toute contrainte,  se sont progressivement  instaurés jusque dans les repères strictement privés de la vie comme incontournable car "déjà connus" ailleurs, sous l'égide des forces de l'intelligentia des laboratoires.
Sous couvert d'un réformisme permanent, le chant du progressisme se doit d'accompagner les politiques interventionnistes de l'état libéral et des blocs moteurs qui le tiennent en main dans une modernisation permanente que chacun, pour ne pas se trouver éliminé de la scène et de la place qu'il lutte âprement pour conquérir ou garder, se doit de chanter à l'unisson. Michéa évoque en le qualifiant de "bourreau de lui-même" (14), cet "individu"  qui n'est plus une "personne" mais a complètement intégré, au sens où ils sont DEVENUS lui, et devenus son discours unique sur lui-même,  les codes et les prescriptions du "démontage permanent" de son humanité. (15)
Une façon de faire partie du mouvement, de la "trend" du "courant" de la "tendance" par essence toujours mouvante et d'afficher sa capacité à consommer et à devenir ce qui est consommé à travers la revendication de cette appartenance.
"Dans les sociétés de contrôle, la différence est réduite à une diversité des choix institués et créés par le marketing, l'audimat, la publicité, l'information"(4) Qu'il s'agisse de la pub, des milliers d'articles ou des vidéos de ces nouveaux prêtres du savoir-vivre, de la façon dont les politiciens s'adressent à la masse, nous sommes toujours dans le registre de l'injonction et celle-ci est supposée amener des changements : de comportement, de relation intra-personnelles ou inter-personnelles.  
Cette approche posturale du modèle sociétal de la société du contrôle (Foucault) fonctionne comme un écho presque parfait aux présupposés cognitivistes, voire les génère ou du moins les utilise pour légitimer encore une fois "scientifiquement", des procédés didactiques portant par tranches de spécialités sur l'existence humaine dans sa totalité considérée comme un terrain neutre et nu à éclairer du savoir.
On peut y lire, détaillés domaine par domaine puis régulièrement invalidés sous la pression des courants plus récents,  les "comment". Autrement dit, on y découvre pas à pas sans jamais le chercher ce qui va remettre nos pratiques jusque-là tout à fait efficientes en cause radicalement, ce qui nous crée, ce qui nous forme, ce qui nous empêche et nous freine, ce que nous attendons et qui nous attend.
L'approche injonctive, ancrée dans les "découvertes" des experts en neuro-psychologie, cognitivo-scientisme et autres naturalismes, poursuit clairement un seul but à atteindre sur le modèle comportementaliste-pragmatique : la mélioration de soi, toujours, partout et pour laquelle il est nécessaire de réviser constamment ses bases jamais acquises, dans "la perpétuelle métastabilité" de Deleuze, qu'on retrouve dans le concept managérial de "management de soi"  sous-tendu par les techniques de développement personnel en consultant les divers modes d'emploi comportementalistes issus plus ou moins ouvertement des théories des papes du management (5) pour trouver des  recettes, des clefs mais hélas pas de sens. 
C'est à chaque fois, quel que soit le secteur envisagé, dans une perspective non pas analytique des observations ou des témoignages, c'est à dire en prenant appui sur ce qu'on peut qualifier d' "expérience",  unique, de l'être vivant aux prises avec lui-même dans un contexte historique, que s'effectue ce "remplissage formel",  mais dans un permanent pré-supposé, un déjà-là connu  quelque part, "ailleurs", touchant un modèle qui devient  progressivement lui-même l'objet de l'étude mais induit  par l'évidente incapacité de l'expérience à jamais l'atteindre, "un étrange climat de repentance, d'autocensure et de culpabilité généralisés"(13)
Dans ces deux mouvements de capacité d'assimilation de codes toujours changeants et d'entretien de la passivité sous forme de capacité réceptive, décrits tous deux comme un plus-d'adaptabilité requis malgré la contradiction stucturelle, que se place et s’impose, sans se formuler comme telle, la seule posture envisageable.
Ce travail de l'injonction sur les esprits maintenant préformés se produit en devenant  une forme d'"évidence relationnelle hiérarchisée" avec le savoir-supposé utilitariste.
On peut en postuler le rapport au pouvoir et à son exercice comme l'ancrage d'une des questions essentielles du capitalisme s'organisant dans l'industrialisation et dans ses hordes populaires à la fois effrayantes et rentables à faire fructifier ainsi que dans le questionnement fondamental posé aux responsabilités lors de la Première guerre mondiale. On peut y voir la progressive passe d'un commandement externe nécessitant la vigilance permanente sur les débordements et autres exactions venant entraver une marche lisse des choses de l'entreprise à l'ingestion des critéres d'auto-régulation disciplinaires, ce que Foucault développe longuement dans son travail sur le « gouvernement de soi-même et des autres »(5)
Pré-supposé d'unicité et d'homogénéité des expériences qui, en organisant et formulant à la fois la demande, la réponse et les outils pour l'obtenir extrait totalement le sujet de toute démarche de subjectivisation (Guattari) en le neutralisant à travers la négation de ce que son expérience peut avoir de spécifique,  ceci simplement  au sens où elle est condamnée à n'être qu’ unique et où le sujet est tenu,  qu'il le veuille ou non d'en faire quelque chose propre à lui dans son rapport à lui-même et dans ses différents mondes.
La saturation des esprits par les effets  normés de langue, "au point que plus personne ne trouve plus les mots pour dire la réalité " (17),  se manifeste plus encore lorsqu'il s'agit de décrire sa réalité encore plus  profondément enterrée vivante dans le dogme de soi. 
Une fois les contenus et les accès au contact au sens large, verbal, conscient, transmissible, à construire, eux aussi  strictement personnels et là aussi uniques avec cette expérience dans la nécessité de créer un "énoncé" (Bakhtine) à inclure dans un ensemble relationnel, historique et discursif à la fois afin de lui donner forme transmissible, devenus vides, s’étant petit à petit déracinés de tout support subjectif,  s'opère à un niveau de culture de masse l'aliénation absolue et consentie de la parole spécifique au profit d'un discours supposé descripteur, "la production autoritaire du sens" (3) univoque, standard et en quelque sorte "homologuée" avant, pendant et lors de son émission comme seule possibilité d'un discours valide sur soi.
Tout est soumis à ce champ de l'expertise de vivre et du carcan de son champ lexical, même, comme ci-dessous, sur ce terrain pourtant si complexe de la créativité ou de l'inspiration.  
On retrouve le mode injonctif, la capacité à pouvoir "plier" la sauvagerie, l'inconnu du biologique ou du neuro-biologique, à l'astreindre, par le biais de sa connaissance postulée pleinement envisageable, afin d'en extraire par sa maîtrise conquise heure par heure, ce vers quoi on cherche à le diriger :  Une "meilleure" capacité créative  : plus programmée, plus productive donc et utile. Même en laissant de côté la pratique d'épicier du relevé heure par heure des temps quotidiens de créativité, le fait pourtant constaté par tous ceux qui à un moment font face à leur propre créativité que ce même moment correspond à celui où "les opérations commencent à vous échapper" (6) et ce quel que soit le shéma préconçu ou le plan de travail préétabli,  et  le fait que ce relevé même est un empêcheur de créer focalisant dans les comptes d'apothicaire de l'énergie qui sera perdue pour cette même créativité. 
Même en laissant de côté le fait qu'il impose une forme de carcan horaire et psychique qui doit par rebond influencer à travers son observation ces mêmes temps de créativité, supposés minutés dans leur fonctionnement dit "naturel", clôre donc toute possibilité de jeu, d'abandon, de souffle d'inspiration  dont on sait pourtant par expérience qu'ils arrivent toujours sans prévenir et jamais si ils sont attendus,  la seule référence ci-dessous au cerveau comme "source" de la création, avec toute la simplification toujours caricaturale mais semble-t-il maintenant satisfaisante pour nos esprits délavés, est déjà un point questionnable, mais lorsque ce "cerveau" est décrit comme devant être considéré, traité  et maîtrisé comme un simple "muscle", on frémit d'horreur, à la fois face au réductionnisme impliqué dans une telle vision, à l'ennui absolu qu'elle génère même si l'on n'en a pas une claire conscience et surtout peut-être à l'incroyable arrogance de cette imposture prétendant pouvoir à la fois expliquer mais surtout soumettre et juguler la fabrique de l'être. 
Une maîtrise accessible donc de ce "muscle", une réduction de l'humain à des shémas binaires stimuli-réponses, même en négligeant la démesure mégalomane de tout ce dispositif de contrôle face aux 100 000 milliards de neurones dont, en fait, on ne connaît encore rien du fonctionnement et de l'infinie complexité des échanges, questionne avant tout le champ des représentations sous-jacentes à une telle minoration, une telle dégénérescence de l'image même de l'humain se faisant face et la négation rationalo-scientiste de tous ses mystères. Cette posture, ce modèle, dit simplement ceci : il suffit pour avoir du pouvoir (il s'agit, encore et toujours d'un omniprésent fantasme de maîtrise) sur soi, ou sur les autres, ou sur le monde, il suffit de localiser la zone connectée dans le cerveau, de la modifier puis sur un mode utilitariste, de la rentabiliser par rapport à un modèle. C'est pourtant simple. EG
2 Gilles Deleuze  "Post-scriptum sur les sociétés de contrôle", in L 'autre journal, n°1, mai 1990
1 Lazzarato Les révolutions du capitalisme Les empêcheurs de penser en rond 2004 p.172
3 Ibid p.180
4 ibid p.174
5 ibid p 172
6 Référence ici aux divers théoriciens qui se sont succédés dans l'élaboration des bibles du management,  dont certains anciens membres et théoriciens du NSDAP reconvertis comme Reinhard Höln, ancien Nazi, théoricien du " management par délégation de responsabilité "ou le Dr.Kötschau,  eugéniste radical reconverti,  Henri Fayol en France, Peter Drucker aux USA  " Libres d'obéir " Le management du Nazisme à nos jours Johann Chapoulot NRF essais  Gallimard 2020
7 Michel Foucault, De la gouvernementalité. Leçons d’introduction aux cours des années 1978 et 1979, Paris, Le Seuil, 1989,
8 Terme utilisé par JC Michéa La double pensée Retour sur la question libérale  Champs essais Flammarion 
9 Ibid p.91
10 JC Michéa " L'empire du moindre mal" Champs libre essais Flammarion p.68 
12 Ibid p.175
11 Guy Debord 
10 Jean Pierre Lebrun Une économie de l'arrière-pays L'harmattan CAIRN Che voi n°29 pages 121 à 134
14 Jean Claude Michéa  De quoi le libéralisme est-il le nom La Découverte revue du MAUSS 2008 /1 N°31 page 510 à 524
15 Ibid
16 Georges Trow " contexte sans contexte"Fayard 1999 pp;31, 32
17 Eugène Enriquez " Clinique du pouvoir "Eres 2012p.165 
18 Geneviève Koubi " p. 181 Faits d'arrogance en droit" dans " L'arrogance , un mode de domination néo-libéral "dirigé par E. EnriquezEditions In Press2015 
19"Auto-emprise et empathie opératoire  expressions des métamorphoses contemporaines " Alexandre Sinanian. Marco Liguori  Nouvelle revue de psychosociologie 2020/1 (N° 29), pages 195 à 209  
20Crise économique globale ou crise des fondements symboliques du capitalisme ? Une critique marxienne de l'imaginaire de la modernité capitalisteMaxime Ouellet Dans Revue du MAUSS 2009/2 (n° 34), pages 115 à 139





Ce qui ne nous tue pas ... N°2