Autrement dit que ça n’était qu’une perte transitoire, occasionnelle, une privation temporaire. Mais – et c’est là que ça devient un petit peu plus beau, que Freud n’a pas développé – c’est que ce petit… et vous voyez comment les enfants sont forts ! … eh ! bien ce petit, il disait da quand la bobine était au loin, il disait fort quand la bobine était de retour. Hop ! il avait retourné l’affaire ! Comme si ce qui comptait donc, le présent qu’il s’agissait effectivement d’asseoir, de pérenniser, c’était l’absence, que c’était l’absence qui se trouvait pour lui justement et fort légitimement le lieu de recel des signifiés susceptibles de venir (cette absence) la traiter et l’interpréter. Melman
Rapport avec le dikatat seinctiste de la terminologie cognitivo-comportementale :
Donc il se passe quelque chose de physiologique dans la façon dont l’enfant se défend du monde contemporain.https://ephep.com/fr/content/texte/jean-jacques-tyszler-les-n%C3%A9vroses-post-freudiennes
Donc loin, comme vous le voyez, du positivisme que l’on propose à nos enfants en bas-âge en leur mettant entre les mains ces petits livres colorés et dessinés où on voit une pomme et puis à côté il y a écrit pomme, et puis un cheval et à côté il est écrit cheval… ce qui est assez je dirais déprimant et sûrement pour le bébé aussi d’ailleurs, mais comme il est intelligent, il comprend là qu’on veut là lui faire oublier justement qu’il y a une absence fondamentale, que les parents aimants et généreux voudraient bien le protéger contre cette absence fondamentale qui lui permet pourtant de respirer sans être sans cesse obstrué par le sein, par l’alimentation, etc.
Le scientisme contemporain créant les appellations pour les " maladies '" de l'âme et de l'étant qu'il désigne se fonde sur une fusion de l'observation et de la cause en laissant à la dénomination les pleins pouvoirs de validation et d'unicisation signifiante des observations. Le retour, c'est à dire l'appropriation de ces mêmes descriptions et comment celles-ci sous forme du diagnostic joue un rôle majeur dans la création ou le maintien d'un discour sur soi validé par l'Autre est une autre affaire. Ces appellations sont elles aussi vouées aux modes et aux préoccupations technologiques qui l'entourent et au fait que le corps ne peut qu'être soumis au poids de la métaphore pour se décrire et donc que son étude ne peut que s'appyer qur les représentations deans l'air du temps. Nous sommes bien sûr condamnés aux images de connexion électrique, de distribution d' algorythme, encore confus sur la nature des connexions neuronales, tout comme les représentations de la renaissance, alors immergée dans l'alchimie, attribue à l'estomac un shéma de fonctionnement tournant autou des "humeurs " et des " chyles " Madeleine Frerrière p.76
Rapport avec le dikatat seinctiste de la terminologie cognitivo-comportementale :
" En s'interposant entre les sujets et les dieux, la technocratie s'auto-divinise et se signale comme profondément persécutrice puisqu'elle interdit de savoir autre chose que ce qu'elle dit"
P.Legendre L'amour du censeur
p.53
Donc il se passe quelque chose de physiologique dans la façon dont l’enfant se défend du monde contemporain.https://ephep.com/fr/content/texte/jean-jacques-tyszler-les-n%C3%A9vroses-post-freudiennes
Donc loin, comme vous le voyez, du positivisme que l’on propose à nos enfants en bas-âge en leur mettant entre les mains ces petits livres colorés et dessinés où on voit une pomme et puis à côté il y a écrit pomme, et puis un cheval et à côté il est écrit cheval… ce qui est assez je dirais déprimant et sûrement pour le bébé aussi d’ailleurs, mais comme il est intelligent, il comprend là qu’on veut là lui faire oublier justement qu’il y a une absence fondamentale, que les parents aimants et généreux voudraient bien le protéger contre cette absence fondamentale qui lui permet pourtant de respirer sans être sans cesse obstrué par le sein, par l’alimentation, etc.
Le scientisme contemporain créant les appellations pour les " maladies '" de l'âme et de l'étant qu'il désigne se fonde sur une fusion de l'observation et de la cause en laissant à la dénomination les pleins pouvoirs de validation et d'unicisation signifiante des observations. Le retour, c'est à dire l'appropriation de ces mêmes descriptions et comment celles-ci sous forme du diagnostic joue un rôle majeur dans la création ou le maintien d'un discour sur soi validé par l'Autre est une autre affaire. Ces appellations sont elles aussi vouées aux modes et aux préoccupations technologiques qui l'entourent et au fait que le corps ne peut qu'être soumis au poids de la métaphore pour se décrire et donc que son étude ne peut que s'appyer qur les représentations deans l'air du temps. Nous sommes bien sûr condamnés aux images de connexion électrique, de distribution d' algorythme, encore confus sur la nature des connexions neuronales, tout comme les représentations de la renaissance, alors immergée dans l'alchimie, attribue à l'estomac un shéma de fonctionnement tournant autou des "humeurs " et des " chyles " Madeleine Frerrière p.76
https://www.sciencedaily.com/releases/2018/08/180807192845.htm adhd traitement
https://www.sciencedaily.com/releases/2018/08/180807144938.htm benzodiasepine enfants adolescents suède
le réductionnisme physiologiste
tendaient à réduire le psychisme aux
réflexes du système nerveux supérieur. Il est
vrai que dans les recherches scientifiques, la
réduction est une manoeuvre tactique souvent
fructueuse, mais, dans ce cas, elle nie la spécificité
du psychisme, déclaré soit « inexistant
», soit, ce qui revient au même, de l’ordre
de réflexes conditionnés. Les scientifiques
occidentaux se heurtaient aussi au problème
du fait psychique, mais il est caractéristique
que la plupart des grands physiologistes et
psychiatres de l’Ouest – Charles Sherrington
et Emile Kraepelin au début du XXe siècle,
ou John Eccles et Henri Ey plus près de nous,
préféraient rester sur l’idée du « parallélisme
neuropsychique », souvent critiquée par
les élites de la science russe, car considérée
comme inconséquente, manquant en quelque
sorte de radicalisme.
Pavlov assurait que les
physiologistes pourront prévoir le comportement
de l’animal et de l’homme dans toutes les
circonstances, et « rien ne restera » pour l’état
psychique subjectif. De même, Bechterev dispensait
ses sophismes : la doctrine réflexologique
éliminerait « l’analyse de la conscience,
dans sa racine nécessaire à la personne, et au
fond inaccessible pour une personne étrangère
Alexandre Salkind, exprima ce radicalisme
remarquablement lapidaire dans son article
publié en 1925 : « L’Idée, les sentiments, les
mouvements des intestins, la fermeture du
poing, sont égaux dans leur essence ».
Quant aux maladies mentales, des prises de positions
réductionnistes analogues laissaient clairement
transparaître l’influence de la doctrine de la
« dégénérescence », c’est-à-dire du développement
des troubles psychiques seulement chez
les personnes atteintes d’anomalies innées
du système nerveux. Les facteurs environnementaux,
psychologiques, étaient considérés
comme insignifiants et ignorés par principe.
La seule forme de psychothérapie tolérée par
ces positions idéologiques était l’hypnose (et
le training autogène autorisé plus tard), la
suggestion, et les fantaisies du « lavage des
cerveaux », répondaient au paradigme idéologique
dominant de la « bienfaisance » forcée.
L’analyse de la « conscience », et encore moins
de l’inconscient, était totalement écartée.
" Horlogedu cerveau autisme : https://www.sciencedaily.com/releases/2019/02/190213090814.htm
le réductionnisme physiologiste
tendaient à réduire le psychisme aux
réflexes du système nerveux supérieur. Il est
vrai que dans les recherches scientifiques, la
réduction est une manoeuvre tactique souvent
fructueuse, mais, dans ce cas, elle nie la spécificité
du psychisme, déclaré soit « inexistant
», soit, ce qui revient au même, de l’ordre
de réflexes conditionnés. Les scientifiques
occidentaux se heurtaient aussi au problème
du fait psychique, mais il est caractéristique
que la plupart des grands physiologistes et
psychiatres de l’Ouest – Charles Sherrington
et Emile Kraepelin au début du XXe siècle,
ou John Eccles et Henri Ey plus près de nous,
préféraient rester sur l’idée du « parallélisme
neuropsychique », souvent critiquée par
les élites de la science russe, car considérée
comme inconséquente, manquant en quelque
sorte de radicalisme.
Pavlov assurait que les
physiologistes pourront prévoir le comportement
de l’animal et de l’homme dans toutes les
circonstances, et « rien ne restera » pour l’état
psychique subjectif. De même, Bechterev dispensait
ses sophismes : la doctrine réflexologique
éliminerait « l’analyse de la conscience,
dans sa racine nécessaire à la personne, et au
fond inaccessible pour une personne étrangère
Alexandre Salkind, exprima ce radicalisme
remarquablement lapidaire dans son article
publié en 1925 : « L’Idée, les sentiments, les
mouvements des intestins, la fermeture du
poing, sont égaux dans leur essence ».
Quant aux maladies mentales, des prises de positions
réductionnistes analogues laissaient clairement
transparaître l’influence de la doctrine de la
« dégénérescence », c’est-à-dire du développement
des troubles psychiques seulement chez
les personnes atteintes d’anomalies innées
du système nerveux. Les facteurs environnementaux,
psychologiques, étaient considérés
comme insignifiants et ignorés par principe.
La seule forme de psychothérapie tolérée par
ces positions idéologiques était l’hypnose (et
le training autogène autorisé plus tard), la
suggestion, et les fantaisies du « lavage des
cerveaux », répondaient au paradigme idéologique
dominant de la « bienfaisance » forcée.
L’analyse de la « conscience », et encore moins
de l’inconscient, était totalement écartée.
" Horlogedu cerveau autisme : https://www.sciencedaily.com/releases/2019/02/190213090814.htm