https://ephep.com/fr/content/conf-ecrite/stephane-thibierge-symbolique-reel-imaginaire-3
On pourrait prendre aussi le discours contemporain de la science, ou de l’idéologie scientiste plus exactement, parce que ce n’est pas tout à fait la science ; qu’il s’agisse des neurosciences, de la médecine, de toutes les branches du savoir comme on dit, vous savez qu’il y a un point de vue aujourd’hui dominant — qui est très imaginaire pour le coup — qui consiste à considérer que si on parle de quelque chose dont on ne peut pas indiquer l’image, une forme d’imagerie quelconque (que ce soit scanner, radiographie, IRM, microscope, tout ce que vous voudrez), si on ne peut pas montrer, désigner ce dont on parle, eh bien ça n’est pas réel. Ce qui est une folie bien sûr, c’est vraiment le degré zéro de ce qu’on peut appeler l’esprit scientifique, au sens où en parlaient des gens comme Bachelard il n’y a encore pas très longtemps. L’esprit scientifique, c’est l’esprit qui tente de faire avancer quelque chose sur le plan de l’articulation scientifique, dans le sens fécond du terme : c’est justement une façon de ne pas s’en tenir aux évidences que l’on peut montrer. Donc c’est vraiment très idéologique, mais je n’ai pas besoin d’insister beaucoup : vous savez à quel point ce point de vue est aujourd’hui prévalent.
ces catégories n'étaient pas satisfaisantes et relevaient beaucoup de l'imaginaire et de la dualité imaginaire que nous sommes régulièrement amenés à éprouver dans notre manière d'articuler les choses ou d’essayer de les articuler. ( idem 5)
Il peut aussi arriver, et ça arrive fréquemment, que quelqu'un vienne se prendre pour le signifiant qui commande. C'est vrai. À ce moment-là, ça fait un maître. Il peut arriver aussi qu’un discours, comme par exemple la philosophie, comme la médecine – c'est-à-dire un système d’énoncés articulés – se prenne pour le signifiant maître, c'est-à-dire fasse commandement. C'est toujours imaginaire, mais ça arrive souvent.
Ainsi la science seule ne répond pas de la réalité en terme de connaissance maitrisée, et l'hystérie d'un savoir impossible inflige au onde une vraie torture; ( cf les quatre polarités de la culture, Question ( science. ) Image. (identité) Lo ( convention) Nature " ouverte " réel
Denis Duclos de la civilité p. 99
On comprend la fécondité de cette démarche en ce qui concerne la critique de la notion de mentalité primitive : lorsqu’on oppose radicalement la période archaïque et la période scientifique, on reste prisonnier de la rhétorique de la rationalité utilisée par cette seconde période, alors qu’elle est en réalité sa principale « création ».https://journals.openedition.org/philonsorbonne/173
Cette extension abusive de l'inconscient à toute l'activité de la vie psychique et à toutes les formes ou instances de l'appareil psychique, par la théorie freudienne, ne pouvait que soumettre celle-ci à la critique qui lui reproche de faire disparaître artificiellement l'être conscient en attribuant à l'inconscient tous les attributs de la conscience (critique de G. Politzer et de l'egopsychology). Article conscience EU
On pourrait prendre aussi le discours contemporain de la science, ou de l’idéologie scientiste plus exactement, parce que ce n’est pas tout à fait la science ; qu’il s’agisse des neurosciences, de la médecine, de toutes les branches du savoir comme on dit, vous savez qu’il y a un point de vue aujourd’hui dominant — qui est très imaginaire pour le coup — qui consiste à considérer que si on parle de quelque chose dont on ne peut pas indiquer l’image, une forme d’imagerie quelconque (que ce soit scanner, radiographie, IRM, microscope, tout ce que vous voudrez), si on ne peut pas montrer, désigner ce dont on parle, eh bien ça n’est pas réel. Ce qui est une folie bien sûr, c’est vraiment le degré zéro de ce qu’on peut appeler l’esprit scientifique, au sens où en parlaient des gens comme Bachelard il n’y a encore pas très longtemps. L’esprit scientifique, c’est l’esprit qui tente de faire avancer quelque chose sur le plan de l’articulation scientifique, dans le sens fécond du terme : c’est justement une façon de ne pas s’en tenir aux évidences que l’on peut montrer. Donc c’est vraiment très idéologique, mais je n’ai pas besoin d’insister beaucoup : vous savez à quel point ce point de vue est aujourd’hui prévalent.
ces catégories n'étaient pas satisfaisantes et relevaient beaucoup de l'imaginaire et de la dualité imaginaire que nous sommes régulièrement amenés à éprouver dans notre manière d'articuler les choses ou d’essayer de les articuler. ( idem 5)
Il peut aussi arriver, et ça arrive fréquemment, que quelqu'un vienne se prendre pour le signifiant qui commande. C'est vrai. À ce moment-là, ça fait un maître. Il peut arriver aussi qu’un discours, comme par exemple la philosophie, comme la médecine – c'est-à-dire un système d’énoncés articulés – se prenne pour le signifiant maître, c'est-à-dire fasse commandement. C'est toujours imaginaire, mais ça arrive souvent.
Ainsi la science seule ne répond pas de la réalité en terme de connaissance maitrisée, et l'hystérie d'un savoir impossible inflige au onde une vraie torture; ( cf les quatre polarités de la culture, Question ( science. ) Image. (identité) Lo ( convention) Nature " ouverte " réel
Denis Duclos de la civilité p. 99
Vision de la science comme offrant une interprétation ” immuable” de la réalité, fondant des connaissances et des approches solides et infrangibles juque dans leurs dernières manifestations, les représentations de masse.
Il semble que la ” nature ” humaine par contre ne soit pas sumise à cette immubailit des découvertes ou plutôt des hypothèses la concernant même si les neurosciences et le neurocognitivisme cherchent avec un zèle quotidien non démenti à s’affirmer les seuls découvreur de la logique biologique pathologique et de sa norme, de la logique bilogique et mécaniste de l’apprentissage et de tout ce qui caractérise l’abhérent et le dissolu de l”âme humaine”. une des caractéristiques de ces approches, est qu’elles ont toutes deux fait table rase des savoirs et des recherches effectuée depuis plus de deux siècles, non en les incorporant mais en leur niant toute pertinence, au titre de leur absence de “moyens” et donc de l’aspect expériemental de leur démarche. Ce qui, implicitement valide comme ” scientifique” les recherches en neurosciences sont les usages de “techniques”, aliénant une fois encore, comme dans la plupart des changements des représentations de l’espèce humaine, les tentatives d’accès à la ” vérité ” à des objets qui puissent la matérialiser et la rationaliser, sans prendre en compte, ou du moins pire, en déniant dans le protocole de l’expérience la dimension arbitraire, de l’interprétation à la fois des tests et des données. Un autre point troublant dans cette toute puissance scientiste est l’extraction de la problématique de la cause et des conséquences, que l’on retrouve dans l’explication de tous les ” troubles” répertoriés mais qui ne semble pas être un bstce épistémologique suffisant pour devoir être pris, aussi élémentaire pourtant que semble être sa réalité, en compte.
épistémè, qui est une parole désignée par son temps comme l’expression de la vérité. ( Foucault)
La philosophie anglo-saxonne se demande depuis un siècle comment les symboles utilisés par les hommes peuvent s'ancrer directement dans la matérialité. p212 Le complexe du loup garou
épistémè, qui est une parole désignée par son temps comme l’expression de la vérité. ( Foucault)
La philosophie anglo-saxonne se demande depuis un siècle comment les symboles utilisés par les hommes peuvent s'ancrer directement dans la matérialité. p212 Le complexe du loup garou
Cette extension abusive de l'inconscient à toute l'activité de la vie psychique et à toutes les formes ou instances de l'appareil psychique, par la théorie freudienne, ne pouvait que soumettre celle-ci à la critique qui lui reproche de faire disparaître artificiellement l'être conscient en attribuant à l'inconscient tous les attributs de la conscience (critique de G. Politzer et de l'egopsychology). Article conscience EU