11.16.2018

MODE

https://educateinspirechange.org/nature/who-gave-humans-the-right-to-decide-the-fate-of-all-living-things/?fbclid=IwAR3BC4mj7dDVPL_i0kBrz4CRcXW-FYNUyMkJ0lEJhvwSMeo1D8BiSP7sW38



Dialectique Marx : « Comme elle inclut dans l'intelligence du donné en même temps aussi l'intelligence de sa négation et de sa destruction nécessaire, comme elle conçoit toute forme mûre dans le cours du mouvement et donc aussi sous son aspect éphémère, [la dialectique] ne s'en laisse conter par rien, elle est, dans son essence, critique et révolutionnaire » (Le Capital, postface de la seconde édition).

Dialectique Hegel :
«  Omnis determinatio est negatio  » : toute détermination est une négation. Inversement, toute négation est une détermination, une position : « [...] Le négatif appartient au contenu lui-même et est le positif aussi bien comme le mouvement immanent du contenu et sa détermination que comme leur totalité. » (Phénoménologie de l'esprit, Préface IV). La contradiction est donc la condition de la manifestation progressive du contenu : à partir de la négation d'un terme donné (contradiction entre A et non-A) est possible, par dépassement (Aufhebung), le surgissement d'un terme nouveau, qui sera lui-même impliqué dans une contradiction nouvelle, jusqu'à ce que soit réalisée l'identité de l'absolu avec lui-même, après passage de figures en figures de la contradiction.
La condition du dépassement, du fait que la négation d'un terme A produise un terme B, est que le terme initial soit déjà en lui-même une négation : négation d'une totalité immanente qui réunit le commencement et la fin du processus. Chaque figure de la contradiction est une détermination différente, un « moment » de cette totalité ; et chaque élément d'une contradiction se détache sur le fond de cette réalité primordiale (même si celle-ci n'est pas une « substance ») : si la contradiction peut être « résolue », c'est parce qu'elle contient réflexivement l'unité des termes qui la composent.

 Négation et contradiction
Plus profondément, cette réciprocité, ce contraste, sont pensés dans les termes de la négation ou de lacontradiction. Les éléments qui sont engagés dans le procès dialectique ne sont pas seulement distingués, ils sont niés l'un par l'autre, liés dans le cadre d'un conflit ; et le déroulement du procès dialectique est dramatique aussi parce qu'il suppose cette négation qui est une destruction.
La dialectique est un procès complexe parce qu'elle tient ensemble, d'un même mouvement, l'identité et l'altérité de ses éléments, le même et l'autre, et parce qu'elle les comprend l'un par l'autre.

Une des points communs aux mouvements touchant la perspective du genre et celle de l'appartenance humaine à une espèce assimilable à toutes les espèces animales est le nivellement de toute caractéristique d'implication temporelle.
Il est nié, sans pour autant en avoir claire conscience ou dans un déni qui parle en tant que symptôme, d'une part le besoin constitutif de l'humain de se placer à sa naissance dans un lignage, qu'il soit mythique ou génétique, lignage qui lui est attribué par ses aînés et qui lui offre un point de racine dans un déroulement collectif ou communautaire. Les efforts virulents pour niveller les accès à la parentalité sous quelque forme qu'elle se manifeste et la réduire à une simple capacité à éduquer, ce qui est évidemment une qualité partagée par tout un chacun quel que soit son parcours, évident complètement la question de l'origine et du désir présent dans cette origine qui habite les premiers contacts de l'infans à l'altérité, présente dans cette scène imaginaire de la réunion de deux forces distinctes dont il ou elle est le fruit.
Le potentiel d ' " amour" à donner dans le cadre de l'éducation



Dans le mouvement d'effacement de la temporalité au profit d'un bien radical situé dans la découverte et dans le progrès comme postulats d'une destinée humaine et le passage à l'éphémère de la mode comme mythe collectif de cette destinée, pour se débarrasser d'une idée, couper toute possibilité de débat autour d'elle, plus n'est besoin de la contester avec des arguments. il suffit de la déclarer "dépassée


Il se produit un amalgame entre la nouveauté inscrite par essence dans la publication et la vulgarisation de la " découverte"  scientifique, au rythme effrené d'entre vingt à trente articles publiés par jour, par exemple dans la revue en ligne " science daily", c'est cette même nouveauté " en soi " qui est supposée, sans jamais être mise en relation avec d'autres parutions ou avec une quelconque démarche critique mais se promouvant comme maitrise de la vérité et effaçant au fur et à mesure toute autre interprétation, et qui garantit dans l'implicite relégation à l'obsolète ce qui a pû être dit ou pensé avant elle, et le postulat que les courants de pensées puissent subir le même traitement, sous entendant dans leur succession l'idée d'un plus de varité à atteindre au prix du sacrifice des visions antérieures. On assiste là au même mouvement que celui du remplacement à l'infini de la denrée consommable, devant pour mainenir son propre rythme, anéantir la réalité même de ce qui l'a précédé, le condamner à l'impropre et au déchet. On peut s'interroger dans le contexte de cette comparaison de l'usage, sur ce qu'il advient de ces mêmes déchets quand ils touchent aux téories, concepts et mode de pensée antérieurs.

" rationalité vs raison " dans Michel Gribinski Les scènes indésirables Editions de l'Olivier penser-rêver 2009

Nous mettons le négatif au fondement même de la vie de l'esprit. La rationalité, telle que je l'entends ici, tient le négatif pour une fantaisie. La rationalité a le positif pour idole, ou pour objet fétiche, comme une sur-positivité et lorsque, pour une cause ou pour une autre, elle domine pleinement les représentations collectives, elle met le civilisation en demeure de rompre avec ce qui constitue à mes yeux son humanité - si l'humanité de la civilisation ( idée à développer) c'est qu'elle puisse bâtir des systèmes de croyance sans y croire vraiment, des systèmes résolutifs au sein desquels le conflit qui les a suscités a pour destin de réapparaître. P. 70

cf Autocritique de la raison des Lumières Tito Perlini 1969 : la poussée vers le positif comme une tendance mortelle de la culture " poussée qui est responsable du tarissement des " sources essentiellement désordonnées de la conscience humaine "



Langage : Si l'on considère l'état d'une langue comme attracteur d'une dynamique sociale, historique, il est bien vident que la dynamique est rigoureusement inobservable et ne joue ue comme supposé. Identités et catastrophes  Jean Petitot dans L'identité séminaire dirigé par Lévi-Srauss p150 édition quadridge Grands textes



Ce que la kabale voire la proscription de la psychanalyse achéve,  c'est une sorte de retournement conduisant à leur disparition, des tendances introspectives dessinées par la Catholicisme à travers l' " homme intérieur" et son travail de mémoire instauré comme constituant de son rapport à dieu, cherché, jamais perçu dans les écrits de Saint Augustin. Dans sa trilogie, memoria, intellectus, voluntas, trilogie humaine de la Sainte Trinité, la mémoire est élément constituant et objet de culte et joue le rôle de lumière à travers les dédales de l'âme. Il lui est accordé en quelque sorte par Saint Augustin, le bénéfice du doute, c'est à dire la reconnaissance d'une impossible maîtrise de son cours, tout en lui maintenant, dans la recherche des signanux qu'elle émet son plein pouvoir d'accès à la connaissance de soi. Nous sommes bien éloignés des préceptes de "gestion " omniprésents comme régle applicables sur tout ce qui dynamise l'être et lui donne sa substance. On ne peut créditer une démarche gestionnaire de la capacité d'investigation propre à cette posture liée au Catholicisme occidental, à travers l'" examen de conscience " laissant, même pour le catégoriser dans le champ du mal, un espace pour l'ingérable en soi, dont il s'git de réveiller la conscience, l' "introspection " et dans le droit fil de ces pratiques auto-conscientes, la psychanalyse. Le cognitivisme  et la bipsychiatrie découvrent des zones supposées fixes et repérables d'une façon univoque sur tous porteuse d'une vérité en soi, légitimée et sériée par la chercheur détenteur de la voix. Nul besoin de cette investigation de sa propre mémoire ni d'examen de sa propre posture au sein des équilibres ou déséquilibres entre la dialectique chrétienne de l'extérieur et l'intérieur. ( chj Le goff mémoire histoire



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Grecs. Perses. Indiens ( question de l'enclave ou non de l'homme dans la cosmogonie) caractéristique de la vision grecque de l'homme dont l'ordre dépend d'un arbitrage des passions tout en demeurant un des plans du cosmos. Ordre humain distinct ' voir Veyrnant) De la civilité p.263 Denis Duclos

" potentiel tragique de la culture anglo-saxonne " p.293

L'énergie de l'hyper violence ( référence à Chase tueur en série) n'est pas quelque chose d'organique, de vivant, ou de naturel. Elle est plutôt entièrement culturelle, et liée à l'incertitude de notre statut d'être humain; Denis Duclos Le complexe du loup garou La découverte essais. p.152


" Loving what you've got is the key to self acceptance " Instagram positivisme

Ce qui ne nous tue pas ... N°2