Commentaire à un post d'Olivier Douville à propos d'une intervention de l'égérie du véganisme et des questions non sur le bien fondé de ce mouvement ayant soudain acquis avec des méthodes plus que contestables ses droits médiatiques et ses adeptes mais sur son apparition en ces temps d'effondrement massif des limites. Il serait intéressant, étant donné l'origine nord-américaine de cette massification de la culpabilité omnivore de relier la spécificité de la construction du rapport à la mort et au guerrier fou anglo-saxons et ses racines mythiques actives dans les sagas nordiques dont il est issu, que met en lumière Denis Duclos par exemple, et cette soudaine absorbsion par le monde néolibéral du rejet de la faute et de l'horreur du masssacre sur la gente animale : Ne devrait-on pas tenter de lier à ces mouvements spécistes et végans ceux des diktats idéologiques sur le genrisme et le féminisme radical à l'oeuvre comme censure de la libre pensée dans de nombreuses universités anglosaxonnes et américaines, avec la poussée de l'idéalisation techniciste de "l'homme augmenté" et des travaux de recherche de plus en plus visibles sur le défi techno-scientiste lancé à la mort ? Les traiter séparément empêche de voir que tous questionnent avant tout un ordre qui pouvait sembler immuable et s'enracinait dans les Lumières véhiculant leur archétype de l'humain et de son rapport au bien et à la salvation possible dans un monde méliorable par la raison et à travers sa place éclairée au sein de la création. Vision occidentale, au fond optimiste mais profondément hégémonique de l'humanité comme une, qui s'est délabrée à une vitesse exponentielle sous les contre-coups des deux guerres mondiales, de la fin du colonialisme, de la fin des idéologies communistes avec leur modèle idéalisé de société égalitaire et plus récemment avec la conscience prise de la destructivité potentielle cachée sous cet humanisme fourvoyé et jamais atteignable, s'incarnant non plus dans une sorte d'humain idéal mais dès lors dans sa caricature déchue du mâle blanc dominateur issu du capitalisme et de sa puissance destructrice enfin palpable, devenu impuissant à symboliser une humanité une et donc devenu impossible à sauver. La lutte pour le salut se déplaçant de cette fiction humaniste sur celle des minorités de plus en plus microïsées et d'un monde animal devenus seuls dignes des efforts révolutionnaires et d'une forme de dévotion religieuse qui puisse racheter l'effondrement du modèle occidental antérieur ? EG
Rapport à la capacité d'abstraction invalidée par le fantasme scientiste d'une nécessaire tangibilité du symbolique, dont la présence pour être prouvée devra révéler et être validée par son identification dans la matière : bouquet génétique, synapses, zones repérables du cerveau etc. Cette déconstruction massive de l'autonomie de la pensée, prise comme une des spécificités de la nature humaine au sein de la "nature" qui l'entoure, voire préalable herméneutique ( Heidegger), en aliénant le processus d'élaboration, qu'on nommera "travail" de la pensée à une marque préexistante et matérielle oblige à aller chercher dans le Réel les solutions, réponses, quand celles-ci ne peuvent remplir leur fonction de dépassement et d'élaboration qu'en étant assimilées aux modes de représentations en gestation constante
Relation entre le travail de mémoire et de réabilitation des "victimes" qui s'accomplit au prix d'un effacement matériel et référenciel "réel" de leur existence même comme génératrices d'histoire, jusqu'à l'effacement des consciences des élèves, , de la réalité de la composante structurelle incontournable des instigateurs. Même aporie logique que dans la salvation des vies animales domestiques amenée dans le fantasme dénié de leur élimination complète à travers l'accomplissement du dogme à moyen ou long terme : renier les faits mêmes de l'existence d'une réalité historique qui puisse dépasser comme processus temporel, porteur donc par essence de toutes les incohérences, malversations,propres à tout phénomène civilisationnel ou culturel et les seules ségrégations morales et l'impossibilité à cohabiter avec la culpabilité engendrée par l'identification aux é dominants, en tant qu'humain pour les spécismes ou en tant que mâle blanc chrétien pour les divers identitarismes et matérialiser par leur seule advenue la réalité même du présent.
http://unfilteredpatriot.com/notre-dame-hides-demeaning-mural-celebrating-christopher-columbus/
Et aussi, cette fois pouvant se référer aux incohérences politiques actuelles : Au sein d'un tel système fermé, la " théologie des valeurs" s'autonomise, elle n'agit plus que selon des procédures logiques, irréprochablement logiques il est vrai - et dialectiques, sans tenir compte de la réalité. Autrment dit, la théologie du système s'hypertrophie. Quand les normes de cette hypertrophie sont transposées à la réalité, il se déclare des états de folie. //On peut dire que tout système de valeurs central, quelle que soit sa contribution à l'édification de la civilisation, s'effondre et dégénère en une véritable folie collective, dès l'instant où sa théologie se constitue en système fermé autonome et s'hyperrophie comme tel. p. 54
Particulièrement adaptable aux courants identitaires et indigénistes divers : Mais la décomposition d'un système de valeur central libére tous ses sous-systèmes; de sorte que chacun peut désormais formuler d'une manière indépendante sa propre revendication d'absolu et développer sa propre théologieL L'individu n'ppartient plus désormais à un seul grand système de valeurs mais à une multitude de systèmes différents. // et puisque les systèmes de valeurs de ces groupes sont en conflit les uns avec les autres, revendiquant chacun une validité absolue, il perd toute sécurité axiologique. A ce stade de totale insécurité, l'homme sombre dans un véritable état de folie, que l'ion pourait décrire comme un " déchirement psychique ". p.55 Hermann Broch Théorie de la folie de masse
Et on peut en tout cas définir l'homme comme l'être qui doit s'occuper des antinomies. Il semblerait presque que toute sa productivit intellectuelle naît de l'antinomie. p.103
Rapport à la capacité d'abstraction invalidée par le fantasme scientiste d'une nécessaire tangibilité du symbolique, dont la présence pour être prouvée devra révéler et être validée par son identification dans la matière : bouquet génétique, synapses, zones repérables du cerveau etc. Cette déconstruction massive de l'autonomie de la pensée, prise comme une des spécificités de la nature humaine au sein de la "nature" qui l'entoure, voire préalable herméneutique ( Heidegger), en aliénant le processus d'élaboration, qu'on nommera "travail" de la pensée à une marque préexistante et matérielle oblige à aller chercher dans le Réel les solutions, réponses, quand celles-ci ne peuvent remplir leur fonction de dépassement et d'élaboration qu'en étant assimilées aux modes de représentations en gestation constante
Relation entre le travail de mémoire et de réabilitation des "victimes" qui s'accomplit au prix d'un effacement matériel et référenciel "réel" de leur existence même comme génératrices d'histoire, jusqu'à l'effacement des consciences des élèves, , de la réalité de la composante structurelle incontournable des instigateurs. Même aporie logique que dans la salvation des vies animales domestiques amenée dans le fantasme dénié de leur élimination complète à travers l'accomplissement du dogme à moyen ou long terme : renier les faits mêmes de l'existence d'une réalité historique qui puisse dépasser comme processus temporel, porteur donc par essence de toutes les incohérences, malversations,propres à tout phénomène civilisationnel ou culturel et les seules ségrégations morales et l'impossibilité à cohabiter avec la culpabilité engendrée par l'identification aux é dominants, en tant qu'humain pour les spécismes ou en tant que mâle blanc chrétien pour les divers identitarismes et matérialiser par leur seule advenue la réalité même du présent.
http://unfilteredpatriot.com/notre-dame-hides-demeaning-mural-celebrating-christopher-columbus/
Et aussi, cette fois pouvant se référer aux incohérences politiques actuelles : Au sein d'un tel système fermé, la " théologie des valeurs" s'autonomise, elle n'agit plus que selon des procédures logiques, irréprochablement logiques il est vrai - et dialectiques, sans tenir compte de la réalité. Autrment dit, la théologie du système s'hypertrophie. Quand les normes de cette hypertrophie sont transposées à la réalité, il se déclare des états de folie. //On peut dire que tout système de valeurs central, quelle que soit sa contribution à l'édification de la civilisation, s'effondre et dégénère en une véritable folie collective, dès l'instant où sa théologie se constitue en système fermé autonome et s'hyperrophie comme tel. p. 54
Particulièrement adaptable aux courants identitaires et indigénistes divers : Mais la décomposition d'un système de valeur central libére tous ses sous-systèmes; de sorte que chacun peut désormais formuler d'une manière indépendante sa propre revendication d'absolu et développer sa propre théologieL L'individu n'ppartient plus désormais à un seul grand système de valeurs mais à une multitude de systèmes différents. // et puisque les systèmes de valeurs de ces groupes sont en conflit les uns avec les autres, revendiquant chacun une validité absolue, il perd toute sécurité axiologique. A ce stade de totale insécurité, l'homme sombre dans un véritable état de folie, que l'ion pourait décrire comme un " déchirement psychique ". p.55 Hermann Broch Théorie de la folie de masse
Et on peut en tout cas définir l'homme comme l'être qui doit s'occuper des antinomies. Il semblerait presque que toute sa productivit intellectuelle naît de l'antinomie. p.103