3.22.2019

GARDE à VOUS ! L'armée contre son peuple

Garde à vous
C'est donc toujours ainsi que ça fonctionne, Pinochet promu par la mère patrie du néolibéralisme et encouragé par Friedman en personne comme une sorte de mal nécessaire avant l'épiphanie du libre marché total. Et ça marche, le désengagement de l'état hors des affaires publiques est la matrice logique de la violence d'état réelle. Il n'y a pas d'autre choix quand l'état n'existe plus que comme gardien des lieux où s'effectuent les braderies. On croit chaque jour être arrivé à une sorte de point de non retour dans les exactions socialo-libérales et la mise en vente pièce par pièce des biens publiques mais dans les déplacements vers le gouffre de la décadence, le fond semble ne jamais être atteint tant que quelque chose reste à liquider.
Alors nous résistons au carnage par conscience, par peur, par angoisse, par colère, par sentiment massif d'injustice, par un réveil de la nécessité du politique avant tout, et par haine aussi car lui seul a réussi à générer cette émotion si peu politique,nous résistons par lucidité, par fierté, par insoumission. Nous n'avons pas envie d'être vendus, à personne, et nous voulons retrouver une idée de la France avant que le loup globalo-bruxellois ne la dévore.
Loin du terrain, soumise à mon semi-exil politique, j'écoute les bruits quotidiens des hurlements et observe dans un état de consternation quasi catatonique les fautes, erreurs, impensables absurdités comme s'il en pleuvait, gaffes, arrogances quotidiennes, bêtises, ignorances pondues au mètre, comme si la principale qualité de ce système idéologique, désincarné dans sa nature même et désossé par son défaut absolu de valeurs morales, système de l'élitisme usurier et des parvenus, système du clinquant et de l'éphémère, de l'avidité et de la cupidité sans frein, incarné dans une sorte de mimétisme frôlant la perfection par celui qui a été élu par les derniers spasmes de la 5ième république, était sa capacité à ne pouvoir supporter la vérité que déformée, tordue, maltraitée comme le sont les lambdas qu'il exécute. 
Ils vont pouvoir TIRER. L'armée, mes frères et soeurs, mes compatriotes et ce n'est pas rien, l'armée contre son peuple. On en est là. On se pince, on se brûle, on en dégueulerait d'incrédulité mais si, ce type et sa horde de foutres et foutresses, tous plus creux et arrogants les uns que les autres, accrochés au pouvoir comme des moules et qui n'appellent, à brasser le mensonge et la mauvaise foi comme langue maternelle, que les insultes de l'impuissance et de la rage en réponse, ce petit mec imbu à en craquer et un peu bête, issé au rang d'élyséen par la volonté tenace de sa femme-douairière qui, au fond, est celle qui gouverne, ce petit être apolitique et marchand envoie l'armée.
On en pleurerait. Que nous est-il arrivé ? EG

Petite politique