11.01.2021

Lingerie pour des corps temporels.

 De la lingerie pour des corps temporels

Bien sûr point n'est de rédemption des critères esthétiques qui ne soit fortement activée par les vertus commerciales de la tendance.
Mais bon...les stigmates et le poids des préjugés sur le corps comme témoin parfois sans pitié de ce qui nous rend mortels pèsent avec une telle constance sur les critères de la beauté féminine qu'on ne peut que louer le choix de cette marque.
L'aberration du concept des soins ou cosmétiques "anti-âge" qui, en nos temps criblés d'illogisme, n'a plus même l'heur de se couvrir de ridicule par rapport au message d'éternité qu'il affirme envisageable, les scalpels et implants en or qui volent et semblent être devenus une sorte de prix évident à  payer pour que "ça " ne se voit pas...Madonna momifiée incapable de s'accompagner sur ce chemin sans tout tenter jusqu'au pathétique pour en immobiliser le cours inscrit dans ce corps vieillissant placé dans un monde où la jeunesse est prise sans le moindre doute pour une qualité "en soi".
Les implications de cette fixation civilisationnelle du temps qui se heurte de front à la réalité de son urgence à "gérer" des rythmes supposés de plus en plus trépidants et condamnés à n'être que dévoués au changement pour le changement et aux bienfaits incontestés du progressisme, amputent tout de la nécessaire mobilité psychique permettant de se penser comme éphémère et changeant dans un rapport à son propre corps mouvant et évoluant avec lequel il est nécessaire de renouer sans cesse des alliances sous peine de le voir écrire seul son histoire avec les signes d'abandon, de l'usure  et de la maladie qui lui sont propres.
La vieillesse et le corps qui la porte sont des points  de quasi-déviance au regard des dogmes de la rentabilité et de ses normes quantifiant jusqu'au plus intime.  Une sorte de tare gênante mais aménageable à la condition de lui offrir le redressement fantasmatique adéquat.
Il va pourtant de soi, au prix d'un travail de  libération des fers du présentisme et loin des vociferations des courants de masse,  que cet âge est surtout le temps des récoltes, des jouissances déculpabilisees, de la retraite dans des lieux exempts des interférences normatives et stérilisantes où tout est mesuré ailleurs, temps, tour de taille, calories et poids des pensées.
Évidemment ce mode d'emploi des aboutissements assouplis et des récoltes de sa propre trajectoire n'est inscrit nulle part sur le frontispice de la culture post-moderne. L'âge est une insulte au De la lingerie pour des corps temporels    Bien sûr point n'est de rédemption des critères esthétiques qui ne soit fortement activée par les vertus commerciales de la tendance.  Mais bon...les stigmates et le poids des préjugés sur le corps comme témoin parfois sans pitié de ce qui nous rend mortels pèsent avec une telle constance sur les critères de la beauté féminine qu'on ne peut que louer le choix de cette marque.  L'aberration du concept des soins ou cosmétiques "anti-âge" qui, en nos temps criblés d'illogisme, n'a plus même l'heur de se couvrir de ridicule par rapport au message d'éternité qu'il affirme envisageable, les scalpels et implants en or qui volent et semblent être devenus une sorte de prix évident à  payer pour que "ça " ne se voit pas...Madonna momifiée incapable de s'accompagner sur ce chemin sans tout tenter jusqu'au pathétique pour en immobiliser le cours inscrit dans ce corps vieillissant placé dans un monde où la jeunesse est prise sans le moindre doute pour une qualité "en soi". Les implications de cette fixation civilisationnelle du temps qui se heurte de front à la réalité de son urgence à "gérer" des rythmes supposés de plus en plus trépidants et condamnés à n'être que dévoués au changement pour le changement et aux bienfaits incontestés du progressisme, amputent tout de la nécessaire mobilité psychique permettant de se penser comme éphémère et changeant dans un rapport à son propre corps mouvant et évoluant avec lequel il est nécessaire de renouer sans cesse des alliances sous peine de le voir écrire seul son histoire avec les signes d'abandon, de l'usure  et de la maladie qui lui sont propres. La vieillesse et le corps qui la porte sont des points  de quasi-déviance au regard des dogmes de la rentabilité et de ses normes quantifiant jusqu'au plus intime.  Une sorte de tare gênante mais aménageable à la condition de lui offrir le redressement fantasmatique adéquat. Il va pourtant de soi, au prix d'un travail de  libération des fers du présentisme et loin des vociferations des courants de masse,  que cet âge est surtout le temps des récoltes, des jouissances déculpabilisees, de la retraite dans des lieux exempts des interférences normatives et stérilisantes où tout est mesuré ailleurs, temps, tour de taille, calories et poids des pensées.  Évidemment ce mode d'emploi des aboutissements assouplis et des récoltes de sa propre trajectoire n'est inscrit nulle part sur le frontispice de la culture post-moderne. L'âge est une insulte au modernisme, sa fatalité insupportable.  Chacun s'y doit de trouver seul ce qu'il aura passé son existence à chercher. Attentif et tendre envers le corps qui le tient, toujours au mieux, usinant, fumant, grinçant, se pliant, se plissant, se ridant, se frippant, luttant, et qui le précède et l'accompagne dans cette quête sans aucun autre but que d'apprendre à  vivre jusqu'au bout. EG.   modernisme, sa fatalité insupportable.
Chacun s'y doit de trouver seul ce qu'il aura passé son existence à chercher. Attentif et tendre envers le corps qui le tient, toujours au mieux, usinant, fumant, grinçant, se pliant, se plissant, se ridant, se frippant, luttant, et qui le précède et l'accompagne dans cette quête sans aucun autre but que d'apprendre à  vivre jusqu'au bout. EG.

Décapités nous sommes.