6.19.2023

Habeas Corpus



Is humanity ready for LGBTQ+ tech babies and the full erasure of women from reproduction?

 C'est effrayant, captivant au sens de la quantité d'énergie et de pensées que toute la mise en scène progressiste et les Grands délirants qui la dirigent appelle, avale, pour lui résister.Cependant, une fois le mirage posé à sa propre distance, c'est à dire du côté des Mr Hyde du scientisme et de leurs parrains thaumaturges, on peut non pas se rassurer mais au moins relativiser en observant simplement les écarts entre les "projets" de révolution anthropologique globale et leurs accessoires techno-génétiques au regard de la réalité crue des résultats.L'idéologie débarrassée des paillettes de "l'espoir" et de "l'humain améliorable" montre en général assez clairement ses limites.  

On pense à la distance vertigineuse entre les prières du culte transgenre, un des versants de la grande marée omnipotente, slogans empreints de religiosité et d'idéalisme, tout entachés du lexique de l'advenir en fin accessible d'une vérité de soi etc... et la réalité de la BOUCHERIE sur le corps réel, c'est à dire souffrant et mortel, qui en est la matérialisation. La grossièreté et la vulgarité des interventions, l'horreur des résultats et des suites médicales qu'ils imposent, service dit "de soin" qui une fois défait du mythe n'est au fond pas trop différent de la chirurgie de guerre dans son absence de délicatesse et de nuances et son peu de souci pour les suites de ces castrations, amputations, greffes de viande en série, tout comme la violence des effets secondaires des molécules chimiques devenues hosties consacrées de la transition, arrivées sur la marché, là encore, par hasard et simplement supposées être efficaces dans la complétude des chimères sans cesse renouvelables de l'humain anéanti par lui-même sont le véritable résultat tangible, une fois ôté le vernis à ongle et rasées les joues, des manœuvres manipulatrices, disons...davosiennes, de la barbarie s'en prenant à l'infinie délicatesse et au labeur minutieux de la complexité du corps...rien de mieux.  

 Tout comme les énormités des vagues de propagandes n'ont pour elles que la rusticité sans limite de leurs moyens non pas parce que leur destinataire ne comprendrait rien d'autre mais parce que les émetteurs, concepteurs des règles approximatives du jeu, si ils ont à leur compte tout de la finance mondiale et les plages de mises sur le marché de leur fantasmes, n'ont que la capacité d'acheter le génie qu'ils n'ont pas.

Codonc y croire ? On a envie à chaque fois qu'un "détransitionneur" vient gémir sur ce qu'"on" lui a fait subir, arguant de sa "vulnérabilité" etc. de lui dire, comment as-tu pu y croire ? Comment as-tu pu te méconnaître et mépriser l'infinie complexité de ton corps au point de sauter aveuglément dans ces foutaises tragiques et sanguinolantes. 

 Et pour cette chimère de la grossesse entièrement artificialisée, on dira la même chose ... faire croître de la viande, c'est envisageable, d'autres ont tenté de le faire, sans grand succès sur le plan commercial d'ailleurs, et dans ce cas, oui, ça marchera, de la viande se développera, mais comment ignorer, dénier, forclore la complexité sacrée de ce qu'est une grossesse, complexité silencieuse, omniprésente de l'échange permanent, à tous les niveaux possibles, corps et... âme, appelons la part de la psyché et ses replis obscurs ainsi, entre le foetus et la mère et qu'on le veuille ou non dans les laboratoires, qui nous échappe complètement dans ses données ontologiques. 

 Comment pouvoir envisager qu'un " enfant" puisse se développer sans que quelque chose de sa mère se développe avec lui, comment pouvoir imaginer que cette matrice puisse lui offrir ce dont il a besoin pour advenir sans elle-même être vivante c'est à dire dans une interdépendance et un lieu de passe entre l'extérieur et l'intérieur, sous l'expérience unique de la mère devenant mère et le devenant dans un mouvement, un procès permanent qui est ce qui fonde l'enfant à venir.

 Les résultats seront là, médiocres ou incapables de survivre à la déshumanisation qui les a générés, et comme toujours dans cette époque d'irresponsabilité érigée en droit et donc d'incapacité à tirer la moindre conclusion des expériences les plus catastrophiques, la roue de cette prison qui nous entoure continuera de tourner sans nous et sans que quiconque écrase les velléités mégalomaniaques de ces machiavels à la petite semaine et les ramène à leur place de simples délires destructeurs. EG

Petit conte amiénois Dixième partie