8.10.2024

Un beau projet pour tous

 

 Le brouillard et la confusion actuels, uniquement percés de cris et de parti-pris aussi passionnés qu'irrationnels pour des "causes" dont chacun se sent partie prenante comme si sa vie en dépendait sans vraiment savoir pour quoi ni comment elles lui semblent si vitales, nécessitent de lier des éléments qui semblent disparates et qui ne peuvent trouver une cohérence qu'au prix d'un travail SOUTERRAIN, c'est à dire consacré à l'enlèvement des scories médiatiques afin de leur découvrir une logique, et partant, de tenter de concevoir le "projet" qui met chacun face à des prises de position dont la plupart du temps, il ignore absolument qu'elles lui sont imposées par de merveilleusement efficaces outils de construction de la réalité, des discours, des valeurs et de génération de catégories morales infranchissables, imperméables et définitives, même au prix d'un solide essai de contre-offensive logique.
Les huées et contre-huées face au "blasphème" de la cérémonie d'ouverture, celles faisant face à l'injustice pourtant crevant les yeux de l'impunité dans les sports de combats, le choix d'inclure les épreuves de break dance au détriment du karaté, la création d'espaces exclusivement réservés à l'inclusivité toute cette débauche de signes sont à prendre comme des messages ostensibles de prise de pouvoir idéologique" prédéterminés, calculés et légitimés par la qualification de toutes les réactions dubitatives ou choquées comme des traces "conservatrices, fascistes, réacs," etc. c'est à dire comme la relégation de toute question sur la nature de ce même projet au regard de ce qu'on peut encore qualifier de "bon sens", d'indépendance ou de liberté d'esprit ou simplement de réticence obstinée à se faire entuber.
Le patron des patrons de la Commission olympique, Thomas Bach est un pilier de Davos, dont la stratégie, à l'égard de TOUS les aspects de sa religion postmoderne à disséminer à la surface de toute la planète, est d’infiltrer, de financer, de saborder, de miner, de dénigrer, de censurer toutes les institutions, de faire éclater tous les repères, toutes les catégories ontologiques, toutes les évidences afin de recréer sur des bases de "page blanche" technologico-biologique et d'humanité améliorable à l'infini, les rapports de l'espèce humaine avec elle-même en lui imposant un modèle de futur "durable" qui justifie toutes les aberrations possibles et les manipulations morbides, tous les paralogismes, les mensonges éhontés, la mauvaise foi érigée en modèle de foi tout court, tout cela à coup de fonds gigantesques. Sa seule contre-offensive face aux récalcitrants étant d'enterrer sous l'invisibilité ou l'opprobre sociale TOUTE manifestation de doute, d'opposition face aux diktats moraux de la Quatrième révolution et aux soubassements de la mondialisation et de la gouvernance globale.
Dans cette dernière épopée, le choix des thèmes, de leurs formes, des partis-pris sémantiques et des termes standards des catéchèses doctrinales, les règles adaptées au coup par coup afin de rendre les participations ostensiblement injustes plus justes, les choix des pays conviés ou bannis ont tous été faits sous l'égide discrète d'un même carcan mondialiste qui a trouvé au sein de la liquéfaction critique et réflexive de ses sbires, et au sein des postures des masses progressistes toutes inoculées au vaccin de l'éveil, les traces d'un résultat enfin perceptible de ses manoeuvres incessantes et insatiables. Toutes évidemment afin de créer les conditions de "la reconstruction de la gouvernance globale afin qu’elle puisse maîtriser les défis de l’avenir"*

* Pacte pour le futur" Septembre 2024 Office des Nations unies. ((Traduction à venir)

In memoriam