Rouler en Twingo jusqu'à la fin de l'éternité.
Les ondes de la "prochaine pandémie", déjà sensibles, déjà anticipées afin de bien ancrer dans les cerveaux mous bien que surexposés le lexique de la crainte, tout ceci malgré l'"EXPERIENCE" et les leçons qu'on est supposés en tirer se profilent : comme si de rien n'était. Ordonnée et masterisée par les mêmes ( le même ?).
Ce même qui a, sans aucune retenue parce qu'il n'est plus tributaire des relations de distance et de précautions propres à l'espèce mais qu'il s'est lui même hissé au rang de Théocrate de la salvation, prévu une alimentation unique pour la planète, un vaccin unique éradiquant toutes les maladies possibles pour les mêmes et la suppression de tout ce qui bouge un peu de travers pour sauver le monde de son réchauffement.
Les naïfs ou les croyants qui pensent que nous sommes encore dans les rets d'un clivage gauche droite, autrement dit dans la caricature d'un esprit politique se mettent à nouveau le doigt dans l'oeil quant aux véritables dangers qu'ils courent.
Les naïfs et les croyants qui pensent pouvoir s'appuyer sur les bonnes oeuvres de l'esprit associatif là aussi devraient se reprendre en sachant que ce sont ces mêmes associations, financées en sous-main qui poussent, ordonnent, contrôlent, régulent sur le plan moral et financier les décisions de ces mêmes théocrates en leur donnant les atouts de la bienfaisance et de l'humanitaire.
Alors bien-sûr, entre :
L'avidité des egos fous à force de travailler leur visibilité et s'étant promus sainte parole d'analyse Les foireux illettrés à vocation de "commentateurs" qui grouillent sur les chaînes officielles ( et les autres), omniprésents, toujours sollicités pour clamer le vrai aux oreilles des anonymes
Les foireux élus ou choisis par l'appareil d'état plus corrompu et sans colonne vertébrale qu'il ne l'a jamais été, coincé entre les gaucheries hystériques dans le discours et les hurlements des assemblées depuis si longtemps et proférant leurs glose "révolutionnaire" et "égalitariste" avec constance sur un fond de réussite carriériste personnelle, tout aussi corrompus et périmés que ceux qu'ils fustigent et la lâcheté politique de ceux qui sont supposés conduire au "fascisme" mais qui n'ont, à part quelques slogans démagogiques sans aucune vigueur, absolument pas les capacités poltiques et intellectuelles de faire face au dépérissement collectif de ce pays...
Et les " stars" de la représentation toujours à même de donner en pâture leur bonne parole comme leçon à ceux qui décidément passeront toute leur existence à être pris pour une masse avant tout "éducable", des enfants pour l'éternité, des feuilles recyclées toute blanches sur lesquelles n'importe quel slogan peut s'écrire, ne restent pas beaucoup de lieux, de voix, de perspectives à part celle d'entrer dans une sorte de clandestinité de la résistance, qui se doit d'être absolument imperméable à tout le chaos sonore de surface tout en s'en tenant suffisamment proche pour observer comment il évolue.
Le reproche majeur à adresser aux "contradicteurs", c'est de continuer d'alimenter leur audimat avec une critique quasiment heure par heure des facéties de ceux qu'ils souhaitent éradiquer.
Mais le vrai problème, le seul problème c'est, au regard du paysage marécageux actuel, éradiquer pour assécher comment ?
Ecouter Machin dans son enième speech pour ne dire que ce qui a été déjà dit mille fois sur sa personnalité, attaquer le passé de celle-ci ou de celle-là comme si on ne savait pas qu'une des caractéristiques de ce vilain monde est la trahison et l'absence complète de ligne éthique dans leur engagement politique et la complète liquéfaction de leurs choix sous des injonctions venues d'ailleurs, que de temps perdu quand la seule ligne qui puisse encore être à suivre serait celle de ce qu'on entend faire, organiser, peut-être sur le plan d'un réécriture constitutionnelle, d'une solide réflexion sur l'impasse évidente de la politique des partis et surtout AVEC QUI !!!
Qui est là pour accepter de s'extraire de cette fosse puante ?
Qui est là pour accepter de briser les chaînes de la consanguinité parisienne, le centralisme, la soumission aux critères idéologiques, esthétiques d'un agglomérat de salons tenant l'os de la tendance entre ses crocs, la fossilisation technocrato-administrative castrant toute forme de créativité et d'initiative, les prises de décisions arbitraires effectuées en fermant les yeux et sans aucune anticipation des conséquences sur des anonymes qui s'épuisent à commenter les posts d'autres anonymes un peu moins anonymes qu'eux en ayant la sincère conviction que les pétitions qu'ils signent ou les deux mots qu'ils apposent en commentaire veulent, vraiment, dire quelque chose.
Les choix idéologiques partisans qui ont présidé aux décennies précédentes, avec leur relativement claire répartition d'idéologies supposées divergentes, l'aura du communisme vs le libéralisme vs le fascisme ayant miné tout l'appareil réflexif de l'après-guerre n'ont pas fourni, ne fournissent plus les outils réflexifs adéquats à l'analyse politique des changements qui continuent à être interprétés avec des lentilles qui leurs sont complètement inadaptées mais permettent de maintenir l'emprise sur les masses qui, dans ce contexte de bipolarité sous-jacente, doivent, contre leur propre intérêt, choisir.
Or ce choix est un choix fermé.
Tout comme toutes les guerres menées ici et là, toutes les catastrophes érigées en évènement finissent par fournir des scripts à Hollywood et des thémes pour des séries, dans une rotation permanente et un effacement de l'expérience réelle au profit de la fiction et de l'image.
Or ce choix est un choix fermé car ce qui l'alimente provient des mêmes sources que ce contre quoi il s'effectue.
Or ce choix est un choix fermé car l'impact de ce qui s'érige en croyance ultime : science, politique est nourri aux mêmes mamelles que ce qu'il est supposé devoir éclairer et combattre.
Etc.
EG