11.21.2025

Les politichiens aboient la caravane trépasse

 Les politichiens aboient, la caravane trépasse.

Comme tout pet lâché dans les eaux troubles du fil informationnel, la rencontre entre Zemmour et Glucksman a déjà quitté les titres.
Certainement parce que tout le monde savait déjà ce que chacun de ces politiciens allait dire, certainement aussi parce que les avis de ce même tout le monde étaient déjà tranchés et que ce qui a été exhibé était tout à fait dans l'esprit du climat politique actuel, c'est à dire uniquement un climat mais sans politique.
Bien sûr, nous avons eu les "commentaires" sur les prestations de chacun de ces gladiateurs un peu dégonflés, gros niqueurs d'ici ou d'ailleurs qui nous ont, une nouvelle fois, tout expliqué.
Mais l'ensemble de ce spectacle, au fond, si nous n'étions pas complètement abrutis par le délire, la miévrerie et la médiocrité du discours politique dont la forme hurlante, vociférante est devenue quasiment la forme normalisée, aurait dû nous alerter sur l'état de notre propre maturité politique, du niveau de nos attentes et de nos exigences, de notre conscience politique c'est à dire, c'est à dire nous amener à nous demander POUR QUI nous prennent ces types à plateau.
Pas l'un OU l'autre, pas celui-ci OU celui-là mais tous, tous qui s'autorisent à beugler sur leur ennemi-complice sans, sans du tout se poser la question de leur dignité, de leur responsabilité, de leur motivation à l'égard de ceux qui les écoutent et sont mis dans l'incapacité d'être pris suffisamment au sérieux pour qu'ils soient ceux à qui adresser la parole en utilisant l'opportunité de ce qui continue, au dépend de toute décence, de se nommer un "débat".
Après ces vociférations inaudibles, donc, les réactions passionnées des "fans" idéologisés jusqu'au trognon, qui n'ont pas encore compris, infantilisés qu'ils sont depuis les premières heures de leur carrière d'électeurs, que nous ne sommes pas dans une histoire d'amour, ni dans une guerre totale mais, encore pour un peu de temps, dans une démocratie où ce sont les capacités de fiabilité de la posture et la solidité de la mission représentative qui devraient primer sur les Zavis : écrasé, mis en PLS, mis KO... toute la batterie du lexique des arènes restant ce qui demeure du développement de l'esprit critique postulé de chaque citoyen...comme si citoyen voulait encore dire quelque chose.
Autre stigmate de cette infantilisation dont personne n'a vraiment conscience, la pratique du "commentaire" d'un journaleux quelconque, toujours grisé par sa propre voix sur les ondes, pris à son jeu de sachant rémunéré par en bas, là aussi totalement prévisible en fonction du médias où il vient gagner sa croûte et surtout, là comme l'évidence que nous, les auditeurs, le public, n'avons pas la capacité de nous faire nous même un avis sur ce que ces deux figures de l'apocalypse républicaine nous infligent.
Tout est à réécrire, à commencer par cette maladie du passionnisme qui nous empêche de garder une saine distance face à ces fonctionnaires du boniment, face à TOUS, qui n'ont plus même la volonté ni, pire, le besoin de se faire entendre pour exprimer leurs idées et leurs postures et où le mensonge est devenu la seule forme argumentative en usage.
Ce que nous souhaitons, pour ne pas presque mourir de honte face au niveau de putréfaction du débat politique, face aux postures radicalisées sans le savoir qui oscillent entre l'ignorance et la naïveté, c'est que cette masse puisse reprendre un peu de dignité et ne soit pas confinée dans les placards des sondages truqués, des taxes épuisantes, du mépris structurel, à qui, de cette sphère close et décadente, on offre sa dose de jeux pour lui faire croire qu'en hurlant avec les candidats au pouvoir sur son esprit, elle a encore une forme de liberté quand elle n'est plus qu'un public qui s'entredéchire et croit chaque jour au Père Noël partisan.EG

11.14.2025

OMNIVORES du monde entier !

 

 
Gates lance son beurre en plastique...après avoir tenté la mise sur le marché de la viande artificielle , l'éradication chimique des pets de vaches qui les rend complètement malades et la poudre d'insectes (qui ne sont apparemment pas des animaux) commence à s'exhiber comme solution à la "faim dans le monde" sur le marché. Il possède, lui et d'autres théocrates, qui ont hâte qu'on "en finisse" plus de terres aux USA que tous les fermiers américains réunis.
Le projet d'une alimentation unique, centralisée, globalisée, artificielle est évident.
Veganisme et spécisme sont des courants ideologiques qui organisent le "bien", avec son lexique immuable de pommade anesthésiante : empathie. Compassion et tout et tout, en replacant le rapport de l'humain à sa spécificite comme un rapport strictement "dominateur" et "destructeur"qui éclairerait seul le lien aux animaux.
Ces dernières années de propagande, effectuées dans un glissement de la protection du bien-être animal ( louable et loin d'être respectée), à la culpabilisation du " genre humain" qui en consommant de la viande ferait acte de cruauté.
Même terrain moralisateur-culpabilisant que pour tous les mouvements progressistes qui placent les individus qui se "convertissent" dans une sorte de tête de pont du progrès moral global et de l'équilibre à la nature en danger.
Sans jamais poser les bonnes questions , ici, non plus :
1. Eliminer la cohabitation avec les animaux sous prétexte de cruauté ou d'exploitation, c'est à moyen terme éliminer TOUS les animaux domestiqués depuis des dizaines de milliers d'années et qui n'existent que dans ce rapport à l'humain.
Donc, plus de steak, plus de lait, plus de bovins nulle part, plus d'élevages et des hectares de civilisation et de pratiques éliminés.
Idem pour les chevaux, les volailles, les chiens etc; qui n'existent qu'en tant qu'ils sont nos partenaires de toujours.
2. L'idée de cruauté, liée à l'abattage demande aussi à être évoquée de plus près : en quoi, (de toute façon sans troupeaux plus d'abattage ) lorsque les conditions, et c'est absolument le seul champ de bataille rationnel : condition d'existence. conditions de transport. condition d'abattage, sont respectées ( élimination totale des fermes usines, des souffrances inouies de l'élevage industriel)
En quoi, donc, une mort par abattage serait-elle plus "cruelle" qu'une mort de vieillesse ou de maladie, mis à part que là, c'est l'homme qui agit. ( Sachant que l'euthanasie des animaux domestiques ET des humains semble une pratique évidente sans être évoquée comme cruelle ?)
3. Plus d'"exploitation", plus de poules ? Plus de canards ? plus d'animaux domestiques dont l'existence elle-même EST et n'EST QUE d'être domestiques.
4. Il est pourtant évident, que cette gigantesque campagne, comme toujours ( cf vaccins) hautement moralisante, même hors de l'aspect de l'apport de protéines, du coût écologique des divers substituts et du fait que l'Humain EST omnivore depuis toujours, réduite à son aspect progressiste, c'est à dire à son impact puritain sur les esprits faibles, est la préparation du terrain mental pour les effets de la 4ième révolution programmée et apparemment accompagnée avec excitation et radicalisme par ...
5. On note d'ailleurs à quel point il a été fait peu contre les horreurs des conditions d'élevage industriel et contre les décisions d'abattage actuel immonde des bovins et des volailles sur le territoire français.
6. L'attitude commune maintenant est le fait de pointer les éleveurs, ( tous) et les consommateurs de viande (viandars) comme des rebus d'un autre âge, ce qui, dans le contexte de l'Esprit du temps qui sacrifie toute analyse aux courants de l'Esprit de mode, amène les rétrécis à tout considérer comme des " causes" sans se rendre compte que ce sont des fils tirés ailleurs pour un projet les concernant où ils n'ont rien à faire ou à dire sur eux-mêmes ,sauf à s'offusquer.
7. On a une fois de plus le spectacle sous les yeux d'une génération qui RENIE ses racines, son histoire en proclamant, comme dans toute idéologie totalitaire, que son abord de la réalité est révolutionnaire et situé sur le bon côté du progrès : c'est une négation de l'humain comme uniquement fruit de la transmission et des parcours innombrables effectués par ses ancêtres dont les vies sont réduites par ce mouvement à n'être que des erreurs par rapport à la vérité.
On pense quand même que les Hommes du glaciaire, ou les éleveurs de Yacks ou chasseurs du cercle polaire ont ouvert la voie de leur propre existence à ceux qui oublient au nom d'un néopuritanisme ultra féminisé et " sensible" que sans leur capacité d'adaptation, car c'est uniquement de cela dont il s'agit, ils ne sauraient nous pomper l'air avec leur miévrerie imbécile et leur incontinence émotionnelle et prosélyte sur les réseaux et les médias d'état. 
 8. Et, pour clôre, ici, alors que sur ce thème il aurait été nécessaire d'évoquer les divers rapports de l'homme à la nature, la nature elle-même du concept de nature, le rapport à la tragédie structurelle de l'existence humaine et à son rapport à la conscience et au bien et au mal, on va finir par une question pragmatique : nous nous interdisons de "consommer" de la viande, donc nous ne tuons plus les bêtes qui nous la fournissent. Qu'en faisons-nous ? Dans quel but ? Les " sanctuaires" très en vogue supposés récupérer les animaux échappés sont tout à fait généreux, mais peut-on imaginer toutes les bêtes domestiquées livrées à une sorte de survie sans sens ?
Donc, on vient à bout pour leur bien de toutes ces existences, leur déniant la possibilité de vivre leur propre vie en voulant la leur sauver au nom de notre propre rédemption. Car être abattu pour être mangé, en quoi serait-ce autre chose au regard de la mort, qui est au fond ce qui turlupine tout le siècle, que n'importe quelle autre mort, d'animaux sauvages ou d'humains ?EG

11.11.2025

Une équipe de surveillance par wagon.

 Une équipe de surveillance par wagon.

Après tout, si l'espoir est la nourriture des faibles, les perspectives d'un "grand changement" remettant, au sens propre et figuré, "l'église au centre du village" pourrait faire miroiter des jours meilleurs à l'horizon de nouvelles élections, propulsant, enfin, diront certains, le RN, encore vierge de véritable responsabilité gouvernementale au devant de la scène "patriotique" au grand soulagement d'un grand nombre de Français...
On peut, on doit rêver..
Ne serait-ce que, une fois n'est pas coutume, pour devoir tomber de nos chaises, de nos étagères, de nos illusions obstinées et de notre absence de sens critique, et constater au bout d'un certain temps d'exercice du pouvoir, que rien, au fond, de ce qui semblait le plus important n'a changé.
Avec donc, dans ce désespoir, dans cette sensation d'impasse, une sorte d'amertume, de colère et aussi de volonté d'"en finir" qui pourrait faire très mal, à tous ou presque.
Car, aussi bien au niveau du programme que des capacités d'analyse de la situation générale et de l'état d'esprit de nos concitoyens, il est évident que des "mesures" contre la délinquance, contre l'immigration illégale seront comme un coup de couteau dans l'eau d'un climat qui dépasse de beaucoup les simples tentatives de législation, dispensées d' "en-haut", par des personnalités politiques qui n'ont, en fait, jamais sondé les contextes sociaux, politiques et évidemment économiques qu'à travers les divers bréviaires offerts par leur parti.
Prenons un exemple : la délinquance, thème oh combien cher à tous, donné en pâture comme os à ronger, phénomène de société bien réel, créant à tort ou à raison, une sorte de sentiment d'inquiétude permanent. Donc une solution : la répression. Crac.
Des places en prison, des prisons, une justice plus rapide et plus punitive. Le tour est joué, l'affaire est réglée.
C'est évidemment un mirage qui miroite devant les yeux d'un électorat qui croit, au sens quasiment religieux du terme, au lien immédiat de la cause et de son effet comme des manifestations désincrustées de leur contexte.
Mais.
Les passages à l'acte délictueux ne tombent pas "du ciel", ils sont simplement les manifestations, palpables, si l'on peut dire, d'un type de relation intrasociale majoritairement délabré, d'une déchirure de ce que les psychosociologues ont cru bon de nommer "le lien social", signant ainsi l'arrêt de mort de ce qui est la nature même du tissage relationnel dans tout type de collectivité-communauté (ici, dit à l'anglosaxonne) : quelque chose, un truc qui s'établit "de soi-même," appuyé sans y penser sur un climat relationnel préexistant qui implique des codes, des usages, des manifestations de la civilité, c'est à dire tout ce qui permet à n'importe quel groupe de vivre ensemble sans (trop) se bouffer la rate, sans avoir à sans cesse resituer l'autre et sans se confronter jour après jour à une sensation d'étrangèreté.
Ce que nous traversons depuis plusieurs années est une sorte de guerre civile froide, avec des moments d'échauffement, qui s'exprime dans tous les moments d'interaction, en particulier dans les environnement urbains et péri-urbains mais tendant à se répandre comme HABITUS un peu partout.
On peut évidemment imaginer qu'une bonne dose de répression, ou le sempiternel recours au rétablissement de la peine de mort, avec derrière ces deux "projets", l'idée qu'on puisse en finir une fois pour toutes avec les méfaits, feront tout le travail et suffiront.
C'est d'une naïveté surprenante : tous les harcèlements, scolaires, médiatiques, toutes les injures, les provocations, tous les harcèlements et la violence verbale à l'égard des filles et femmes, tous les regards qui tuent, toutes les insultes comme (unique ?) mode relationnel peuvent-ils être réprimés ?
Et comment ?
Le simple spectacle du niveau de violence verbal dans l'hémicycle ou sur les plateaux devrait servir de révélateur au fait que, dans un monde où, c'est fait, tous sont devenus ennemis de tous, race, sexe, origine, religion ou simple fait d'exister et tout le tremblement, inclus, des places de prisons ne pourront jamais servir d'apaisement ou de nettoyage à cette sorte d'herpès interactif généralisé.
Le rôle du politique n'est que dans le maintien "ensemble" d'individus aux intérêts, aux besoins, aux attentes et aux croyances différents voire opposés.
Le rôle du politique, contrairement à ce qui s'applique de déification de "la différence" est de créer des soubassements à toute relation qui prenne en compte tout autre chose que cette différence mais parie sur un lieu à occuper commun. Sinon ? Sinon, l'autre devient immédiatement et uniquement cette différence.
Le rôle du politique est donc TOUT sauf le recours aux affects de chacun mais au contraire leur encadrement dans des attitudes de distance et de reconnaissance.
Lorsque cette sorte d'exigence à l'égard de cette force régulatrice qu'est l'institution disparait, coulent avec elle tous les codes de bienséance, et ça, aucune élection ne pourra y remédier.
N'attendez pas trop, n'attendez pas un apaisement d'un changement qui, pour contrer ce phénomène lié à l'esprit du temps ne préconise que de la "répression" sans sonder le mal être, le malaise, d'une nation où chacun est devenu pour chacun, plus ou moins, l'individu à abattre.
EG

11.05.2025

Il a gagné ! Il a gagné !!!

 

" Il a gagné ! Il a gagné" !
Ici suit une sorte de divination, de lecture de boule de cristal, de truc paranormal sur les suites de certaines élections : Il est impossible, ou au moins difficile, de considérer cette victoire hors du contexte de la violente et quasi unanime prise de position propalestinienne que les campus et les progressistes nord-américains ont embrassée avec la passion aveugle qui caractérise toutes les défenses de leurs "causes".
Difficile de ne pas voir, dans cette promotion d'un individu se définissant comme " socialiste" et "musulman", inconnu au bataillon politique il ya encore quelques mois, une sorte de duplicata, de stratégie promotionnelle, que nous avons déjà eu l'occasion d'expérimenter, en Europe.
Le soudain élan pour ce candidat, applaudi par Al Jazeera, applaudi par tous ceux qui ont voué au Hamas une sorte de culte aveugle et publié des immondes commentaires sur tout ce qui, de près ou de loin touchait l'identité juive, reste assez mystérieux en dehors de quelques soubassements d'analyse : c'est une victoire de la démarche omniprésente de construction du " Dar el Islam", opposé au Dar el kufr, le domaine de l'impiété, celui du "Grand satan" qu'est et demeure l'Amérique.
C'est le domaine de la paix contractuelle " le Dar el'ahd" de l'Islamisme politique, négociation et stratégie d'implication dans la vie politique d'individus porteurs de la mission de transformation en "Dar e Islam" de tout territoire où vivent des Musulmans.
Au vu des états d'esprit américains propres à la partie "libérale" comme ils la nomment, du pays, que nous qualifierons de "progressiste" et qui comprend tout ce qui s'oppose à ce que représente Trump sans avoir besoin de connaître ses choix politiques nationaux et internationaux : Hollywood, Côte est, Californie, radicalement, viscéralement opposés à tout ce qui évoque l'aspect mal dégrossi, retardé, barbare, de ce qui, il y a encore quelques années, avant d'être qualifié sous les coups de boutoir des manipulations d'opinion, d'Extrême droite, se nommait Conservatisme et avait hérité du qualificatif presque tendre de Good Old Party.
Les décompositions de l'esprit critique, c'est à dire des capacités à se situer "en dehors" des appartenances afin de tenter d'être un électeur éclairé et non le partenaire d'une sorte de secte, ont amené ce pays à ne concevoir chaque posture que comme une façon d'être au-dessus de la vague, ou d'être englué dans des partis-pris d'un autre âge, " out dated".
Cette attitude que nous qualifions d'Esprit de mode, ayant substitué tout rapport subjectif à la réalité et toute construction libre, plus ou moins, de ses points de vue, aux cadres prédéterminés par une vision passionnée et fortement émotionnelle de ce qui "se fait", "se dit" et qui s'est intitulé le "politiquement correct" dans un euphémisme cachant l'aspect totalitaire de ses implications sur la liberté de pensée et les recours à une simple logique face à la Doxa progressiste..
On a vu les effets de ce conditionnement lors du Covid, où était assimilés la vaccination à un acte d'intelligence scientifique, lors de la vague mortifère du mouvement trans, qui a amené la plupart des " stars" hollywoodiennes à revendiquer un ou plusieurs de leurs enfants comme "naturellement" transgenre, lors de la manipulation de masse du BLM, avec les conséquences de prédation qui s'en est suivi, où la Gentry new-yorkaise allait jusqu'à baiser les pieds des Afro-américains en leur demandant pardon.
Le dernier "trend", palestinien, cette fois, nous offrant des vociférations incompréhensibles comme à chaque manifestation en faveur des Grandes causes, et l'élection de ce maire nous amènent à faire une sorte de pari, avec, lui aussi, les conséquences de l'Esprit de mode comme perspectives : nous anticipons la conversion de nombreuses "vedettes" plus ou moins connues qui vont argumenter, comme il a été fait pour l'idéologie trans, qu'elles se sont enfin "découvertes" à travers 'l'Islam", occupant, dans ce contexte, la une de quelques publications afin de rappeler la masse à leur souvenir et surtout "d'en être".
Pour le reste, les organisateurs secrets de cette victoire, on a du mal à saisir leur projet mais on peut le comparer à ce qu'il advient de Londres ou de Paris en ce moment.
Quant aux effets sur la vie quotidienne de cette élection, on se souviendra des années 80 et on en reparlera.
Plus tard.EG

10.28.2025

Debout les Franchouillards !!!

 Debout les Franchouillards !!!

Si "nous" souhaitons envisager quelque chose comme un sursaut, échapper peut-être aussi au broyage mondialiste ou à la guerre civile, ce sera en tout premier lieu à travers un sursaut de dignité : Une considération, simple, généreuse, humble et déculpabilisée pour notre pays et son histoire, ce long et lent trajet qui, de massacres en invasions, de colonisations en Lumières, de tranchées en empires, de Révolution en Occupation, a fait de "nous" ce que "nous" sommes.
Des individus qui, quelle que soit leur trajectoire personnelle, ont hérité des siècles qui les ont précédés, des savoir-faire, des connaissances, de ce muet et lourd "patrimoine", de moeurs et de pratiques, qui est présent partout.
Il suffit d'un peu se promener en long en large et en travers sur tous ces "départements" pour qu'il vous saute aux yeux dans toute sa magnificence, qu'on l'ignore, qu'on le renie ou qu'on le brutalise à coup d'éoliennes orwelliennes.
Ce patrimoine est là, avec ses accents différents qui couvrent ce grand territoire et ses systèmes politiques qui le conditionnent , décident de son avenir et le gèrent.
Dans le chaos moral, institutionnel, culturel, économique dans lequel chacun se débat, touché, qu'il le veuille ou non, par ce qui l'entoure comme si il était enjoint à faire des heures de garde au chevet d'un grand malade, trahi quotidiennement, ignoré, réduit à l’oprobre des qualificatifs infamants, soumis aux va-et-vient des denrées consommables des identités et des idéologies de l'abberation qui lui font office d'esthétique, la vigilance et le désespoir cohabitent.

La France, et surtout sa dignité, est toujours entrain de se redresser de la honte absolue que fût l'Occupation allemande, de sa trahison collaboratrice, de tous les compromis mesquins qui, lorsqu'ils sont arrivés au grand jour, à travers, parmi d'autres, des travaux comme " Le chagrin et la pitié " ont laissé à la génération qui a suivi l'armistice, un goût étrange et le reniement qui l'accompagna de tout ce qui était, de près ou de loin "Français". 

Mise de côté, l'image d'un peuple gueulard arrogant, s'inclinant devant la "rigueur" teutonne et l'esprit d'entreprise libéral nord-américain révèle un fait troublant : les Français ne s'aiment pas, cela peut sembler surprenant à première vue mais c'est une évidence, dans une sorte de diffamation de leur capacité, de leurs savoir-faire, dans un déni permanent de la force et de la vérité siègeant dans ces territoires rendus muet par le joug centralisé de la "capitale" qui aspire depuis si longtemps toute projection d'identité nationale. 
Entrain de se débattre, englouti par la vague progressiste états-unienne, avec son passé colonial comme avec un péché mortel à trainer comme un fardeau, comme si toutes les civilisations ne s'étaient pas uniquement construites sur ce goût effréné pour l'occupation et le pillage des ressources de leurs voisins : règle de l'Histoire, rien de plus, rien de moins et pas source de culpabilisation à l'infini.
Cette auto-flagellation permanente, consciente ou non, émiettant en micro-particularités dans les moyens de la contrer toutes les "spécificités" ontologiques, les séparant, les opposant dans des confrontations sans issue : homme, femme, enfant, jeune, vieux, noir, blanc, etc...
Toute cette énergie polémique consumée pour rien, niant, dans sa combustion, à ce pays ses talents, reniant ses produits, ses créateurs, adulant la "rigueur" de la technologie allemande, les produits du Marxisme Leninisme aménagés par les Soviets ou l'avancée incontournable des USA "qui sont toujours en avance de dix ans sur nous" comme disait mon père, dans une sorte de certitude du vassal pour les dons d'ubiquité de son maître.

Déni, reniement, rejet, qui vinrent et viennent encore en quelque sorte, laver l'offense de l'humiliation en se substituant presque complètement à tout ce qui se voulait, se disait français : Ringard, franchouillard, gaulois, classe moyenne et enfoui pour la "vraie" culture par une sorte d'essence "progressiste" donc "de gauche", dans les soutes de la réaction et du conservatisme... donc dans ce qui est supposé être "la droite".
Tout y est passé : les habitudes alimentaires, les loisirs, la langue, les habitudes vestimentaires, les produits artistiques, le rapport au corps, à l'amour, à l'éducation, suivis, dans la foulée de ce conditionnement déraciné et avide de modernité, par les choix sexuels, les morales consommatrices, les idéologies : tout ce qui s'inscrivait dans un fil historique propre à cette nation, s'est vu rejeté, calomnié, rendu honteux et affublé des stigmates de la sémantique politicienne la plus simpliste.
Et, pendant que le populot, les lambdas, les qui-ne-sont-rien, les moyens, les bouseux, les prolos, continuaient, malgré tout, à mettre du beurre dans les épinards du système, oscillaient en se déchirant entre tel ou tel candidat à promouvoir à la tête de ce pays dont ils étaient bannis sans le savoir, la smala socio-politique se vendait au plus offrant, de mandat en mandat, de plus en plus éloignée, étrangère à son propre pays.
Il ne pourra JAMAIS y avoir de modification dans la distribution des cartes où ce sont toujours les mêmes qui gagnent, sans un éventrage complet de ce qui immobilise cette nation et sans une sorte de "retour au source" questionnant sans passion ce qu'elle est et surtout veut être.
Là, évidemment on attend les éternelles "fascisteries" qui sont incapables de penser les premiers soins à prodiguer comme nécessairement, urgemment, patriotiques.
Sans étiquettes, toutes usées, toutes vermoulues, sans idéalisation, sans promesses, simplement avec la question de ce que "NOUS" voulons pour nous-mêmes et pour notre avenir.
Ces grands banquets, hués par le néo-puritanisme, si ils génèrent des réactions épidermiques de rejet de la part des radicaux, c'est parce que ce qu'ils mettent en scène, sans honte, sans culpabilité, sans peur, c'est un tournant qui coupe à la fois avec les velléités d'uniformisation nord-américaines et les soubresauts d'imposition islamistes. Autrement dit les deux faces de cette hégémonie culturelle qui s'est progressivement complètement substituée aux questions que cette nation pouvait devoir se poser à elle-même.
Tout ou presque au niveau des grands flux de l'Esprit du temps se condense sur des représentations où la réalité, osons dire la nature de ce pays n'est envisagée que dans des discours et des concepts qui lui sont étrangers.
Ces fiestas "d'extrême-droite", ce qu'elles disent, c'est que le peuple, c'est à dire " les gens qui bossent", peut se reconnaître dans autre chose que des clivages insurmontables, des haines idéologisées, des causes manipulées, des mondes politiques pourris jusqu'à la moëlle, sans honte de soi, sans peur d'être dépassés.
En croyant que si il s'agit de redresser la tête, celle-ci ne peut qu'être attachée au grand corps qui la porte et que ce corps a une histoire et une langue, des idées et des envies, des esthétiques et des arts, des philosophes et des poétes, une expérience et des savoirs. Et qu'il suffit pour effectuer ce redressement, de l'écouter.EG


10.26.2025

On pourrait prendre cette crise monstrueuse de l'abattage de tous les bovins "à risque"  sous la directive bruxelloise dans le scénario de la D comme illustration du fonctionnement bureaucratique de tout un système de pouvoir s'exerçant au seul vu du renforcement permanent de sa propre légitimité.
Ce qui nous étrangle, nous étouffe, nous réduit à une sorte d'incarcération humiliante  dans une geôle impossible à circonscrire, matérialisée par des séries de directives, de régles, de consignes, de normes, d'injonctions toujours plus contraignantes et dont personne ne mesure jamais les effets positifs sur sa propre vie, qui s'imposent à la fois sur les individus formant groupes et sur le "peuple", prend forme et se répand à travers l'exercice d'un pouvoir validé depuis plusieurs décennies par le mythe de l'Expertise.
L'expertise : Cette sorte de récente Icône, reliquat post-moderne des quêtes métaphysiques qui l'ont précédée, à laquelle est accolée celle du "Progrès", et de la "Science" qui lui est structurellement liée, incontournables, maintenant complètement identifiés à la marche du temps historique et devenus une sorte de rail de la mondialisation et de ses prêtres dont il nous semble impossible de dévier.
Mais ce culte relativement nouveau, inspiré de la place de la "science" comme option religieuse réécrite au modernisme est à l'origine d'un nombre énorme d'effondrements touchant les aspects de toute la vie de l'Homme occidental  "de base", des formes de son insertion socio-professionnelle à son langage et aux aspects les plus intimes de sa vie privée. 
Cet Homme, dans la vague de fonds ayant suivi la révolution néolibérale des années 80, aidée en cela par le maniement de plus en plus puissant des outils de la propagande, de la manipulation collective et par les effets secondaires d'internet,  a,  tout simplement, remis les clefs de son existence et de la construction de son expérience, à du supposé-savoir détenu "ailleurs", validé  quotidiennement par les "études" effectuées dans les laboratoires et les universités par les "chercheurs",  dont sont martelés,  dans les publications populaires des revues de vulgarisation et de mise au pas d'internet, les travaux comme référence, de préférence localisés Outre-Atlantique,  et existants, comme une sorte de clergé mythique, dans les sphères inaccessibles des Grands Sachants.
Sphères en partie organisées autour du développement de la recherche scientifique comme tributaire des enjeux des monopoles industriels et des pouvoirs gigantesques de leur autonomie financière mondialisante, de leur promotion médiatique possédée  et orientée par les mêmes réseaux  et de la rencontre d'un monde psychologisé du sol au plafond comme sorte de suite à l'approche socio-économique dite "de classe" qui a fait long feu sous les multiples discrédits du libéralisme comme religion unique de l'Occident.
Poursuivant son vieux rêve des années 50, ( voir spike) ce glissement de pouvoir "au nom de la science" a commencé par attaquer méticuleusement  les murailles de la famille : éduquer ses enfants ne pouvait correspondre aux savoirs scientifiques sur ce qu'on était supposé savoir de " L'Enfant",  ni être simplement du ressort de la collectivité-communauté des adultes entourant ces  mêmes enfants.
Il a été postulé, suggéré, affirmé à travers un martelage quasiment quotidien que nous qualifierons de mécanisme de "dé-connaissance", que ce qui était de l'ordre de l'éducation ne pouvait être soumis au tout venant, c'est à dire aux parents, aux enseignants mais devait faire l'objet de retour de laboratoires, donc de validation ou de suggestion imposées par l'Expert. 
Tout le savoir tacite, transmissible ou simplement présent dans les façons d'aborder cet enfant nouveau venu dans la famille, c'est à dire entouré d'emblée par une histoire et le partage de compétences inter-individuelles,  s'est vu décrédibilisé, voire condamné pour laisser place à la référence " incontestable" des publications sans cesse renouvelées sur la "bonne" éducation, ce de la grossesse à l'âge adulte.
C'est donc sur une sorte de doute omniprésent que les gestes ou les usages les plus ordinaires se sont vus relégués dans les fosses, maintenant ouvertes en permanence, de l'obsolescence, au profit d'un supposé-savoir qui quoi que l'adulte face à son propre enfant fasse, tente,  n'était jamais appliqué correctement, ni assez appliqué, ni conformément appliqué d'autant que ces  "découvertes" changeaient au rythme des  " études" et des publications scientifiques dont le public était constamment bombardé.
Remise en cause du coucher, des repas, des attitudes éducatives, des modalités relationnelles,  discursives. TOUT de ce qui lie l'enfant à ses parents s'est vu passer au crible de l'expertise scientifique.
Ce qui est sous-tendu là, comme dans les autres domaines que nous évoquerons ultérieurement, c'est une incompétence a priori postulée de ce qui transforme l'adulte acteur en public, en réceptacle passif, une nécessité imposée de relégation de toute forme de savoir autre que celui distillé par l'appareil idéologique mondialiste soutenu par le mythe scientiste.
Puisque TOUT savoir expérientiel est relégué au rang de pratique obsolète, la seule voie d'accès à une sorte de reconnaissance de ses propres pratiques passe par le suivi et l'application minutieuses de toutes ces informa-sciences qui valident dans le fantasme votre compétence parentale, étayée en cela par toutes les associations-relais, les lieux " d'accueil", les formations, tout cet appareil socio-rééducatif détenant lui aussi ce savoir et là pour initier, éduquer, rééduquer, le père ou la mère dorénavant isolé et surtout présumé ignorant face à sa tâche.
 
 
 

 

10.14.2025

Mémoire courte

Mémoires courtes

La saine distance à prendre à l'égard de TOUS les contenus médiatiques, dans le contexte de ce qui se présente à nos esprits comme une forme de bombardement permanent sollicitant, chaque fois, nos réactions, favorables ou outrées, nos postures, rigides ou nuancées, nos avis, éclairés ou ténébreux, notre foi, nos croyances, notre ignorance, autrement dit tout ce qui est du ressort des constructions psychiques pouvant servir de garanties contre l'errance, ne peut fonctionner, et à quel prix, qu'en tentant de vérifier les effets sur soi et sur sa propre perception de ces flux de passion continus.
Au fond, ce qui endommage toute capacité d'analyse est tributaire de plusieurs phénomènes auxquels nous sommes tous plus ou moins liés sans toujours nous en apercevoir.
1. Les "évènements" ne sont JAMAIS décrits en tant que tels mais toujours l'objet d'une décantation, modification, amputation, effectués par leurs transmetteurs, c'est à dire par l'aéropage de tous ceux et celles qui se sont donnés, appropriés, la capacité, le devoir de "nous" éclairer. Leur lanterne étant, bien sûr, nettement et de plus en plus, orientée.
2. Cette posture de réceptacle est totalement dépendante du système radio-télé qui dans sa structure même, place, et c'est certainement une de caractéristiques de la modernité, le "patient" en position TOTALEMENT passive, c'est à dire sans possibilité de réponse ni de questionnement. Cette évidence étant sensible et fonctionnant comme un aveu dans les appels aux "auditeurs" sensés permettre une remise à niveau des prises de paroles et du poids des avis, tout en ménageant le pouvoir d'imposition de la "vérité" des "commentateurs", "comenteurs", sur le supposé-savoir dont ils sont, comme d'un privilège, les détenteurs.
3. La grande majorité de ce qui forme la "masse" est ainsi recluse dans un rôle uniquement passif de digestion dans ce qui est de l'ordre de sa responsabilité dans la construction de ses postures et délègue la construction de ses propres avis à un processus d'assimilation en continu dont les "commentateurs" sont l'estomac et le foie. Donc, située en bout de course de l'absorption du flux, la "masse" se contente de déféquer ce qui lui est donné en pâture sans avoir pu ou voulu vérifier les composants initiaux de ce qui sort d'elle, et sous forme de rejet. On peut comparer ça au processus de la fabrication de la nourriture industrielle.
4. Il est tout à fait intéressant de situer ce phénomène de digestion passive dans l'éventail des sources des manifestations de l'amnésie qui semble caractériser tant de réactions à ces mêmes évènements : oubli de leur contexte historique, ommission de facteurs essentiels liés à ce contexte, donc à l'advenue de l'évènement dans le temps, oubli des diverses manifestations d'un même phénomène. Ceci dans l'ordre de la perception dénaturée des CAUSES.
Et, peut-être surtout, omission constante des "effets", des CONSEQUENCES de ce qui est décrit comme évènement.
5.Le labeur individuel de la mémoire est ainsi ramené à une sorte de passage à l'acte permanent, sous couvert d'une "actualité" sans cesse renouvelée et sans suite, que le "public" a pour devoir, obligation, mission de "suivre", exprimant en bout de course, comme l'indique ce dernier terme et sur le tas, "un point de vue " sur des faits souvent perçus comme tragiques, bouleversants, odieux, dangereux, déclenchant, donc des passions, mais tous condamnés à en rester là, c'est à dire sans jamais avoir les moyens de placer ces mêmes évènements dans le temps, c'est à dire avec leur évolution, leur résultat, leurs CONSEQUENCES.
6. On peut citer dans ce contexte entre de nombreux autres : les suites de Tchernobyl. Les suites du Tsunami. Les suites pénales de toutes les attaques meurtrières ou des morts ayant déclenchés des vagues dans la société civile puis disparaissant complètement de la surface médiatique. Les suites des inondations catastrophiques ou des incendies ravageurs. Les sutes des campagnes de vaccination de masse. Les suites, hier, des massacres programmés du bétail. Les suites des manifestations diverses. Les suites de certaines guerres qui continuent dans un silence médiatique quasiment total.
7. On peut évidemment avoir accès, en cherchant beaucoup et longtemps, à quelques analyses, à quelques bribes de renseignements mais l'ensemble de l'affaire est tristement révélateur : rien de ce qui concerne, encore une fois, repris, développé comme partie prenante de tout évènement, ses CONSEQUENCES et la façon dont elles modèlent et modifient l'environnement humain ou écologique, dont elles font partie au titre de tout apperentissage et dont elles questionnent la dimension de "résilience", terme apparu "comme par miracle" pour colmater à peu de frais cette question déniée des "suites", concept usé jusqu'à la corde comme tant de "signifiants flottants",* qui, curieusement, mais pas tant, a été encensé et lui aussi digéré par les foules sans que personne ne cherche à lui donner corps dans autre chose qu'un goût du jour pour les philosophies du dimanche.
Rien jamais non plus sur les enjeux , humains, matériels, financiers de ces chaos qui se succèdent comme seules manifestations de "l'actualité" alors qu'ils n'existent, dans ce qu'on va nommer "la réalité", qu'accompagnés de leurs conséquences et par elles.
Ici, quelques synonymes montrant par leur poids l'importance incontournable de leur évocation comme part des faits : effet
suite, résultat, fruit, répercussion, ricochet dépendance contrecoup
conclusion, produit,prolongement, rapport, retentissement, portée
enchaînement, déduction, corollaire, séquelle, réaction, rejaillissement.
8. L'amnésie, l'isolement et l'absence de fond des politicailleries locales actuelles, les remises en cause du système judiciaire ou éducatif sont du même ressort : paroles, actes posés ne sont jamais pris dans le contexte de leurs suites prévisibles ou non, mais absolument nécessaire à toute compréhension des actions et donc de l''analyse et de la présentation de leurs effets, mais mâchés en tant que valant pour eux-mêmes, ce qui est de toute évidence un façon complètement erronée de considérer les choix et les responsabilités ou les accidents.
L'ensemble des décisions, informations, est "balancé", conditionné par les "commentateurs" puis absorbé par le "public" que les peuples sont supposés être entièrement devenus, qui à son tour les lâche sur les RS dans une grande fête de l'Oralité à laquelle tous participent pour les plonger immédiatement dans les fosses septiques de l'oubli.
9. L'ensemble de ce système de production-effacement immobilise, paradoxalement, toute idée de "devenir" propre à la mesure de ses actes ou actions, que chacun de ces évènements pourtant porte avec lui dans la mesure où il est situé dans le temps et dans son travail incontournable.
Les "faits" se succèdent et deviennent un court moment des "causes" sans que soient questionnés leur impactt sur du moyen, long terme, donc sont suspendus et sans possibilité d'élaboration, ni de relativisation, ni d'apprentissage, et dans une illusion, caricaturale au niveau de notre secte au pouvoir, que "tout passe" parce que " ça passe" et s'oublie sous la surface du flux, autrement dit que rien n'a vraiment d'importance au regard des responsabilités puisque rien ne se paiera sous la forme des conséquences.EG

* Ernesto Lacau 

9.13.2025

Petite politique

Petite politique

La vie politique occidentale, toujours calée sur le pas des battements du pouls américain a périclité, fondu, et n'en reste que de la bave, dite "de crapaud", celle qui n'atteindrait pas la blanche colombe, mais qui montre par son absence de consistance, à quel niveau de débat nous sommes réduits.
Les derniers exemples des "causes" défendues sur les réseaux avec la passion des lendemains qui chantent le montrent une fois de plus.
Les "gens", pour autant que ce qualificatif veuille signifier quoi que ce soit, les gens "savent".
D'emblée, sans le moindre sursaut de curiosité, sans recul, sans savoir. Voilà, la masse sait sans rien savoir.
Et dans ce désert culturel, où seule prévaut l'idôlatrie de LA personne, elle hait et adore, adore et défend, défend et condamne sur des miettes de catégorisations qui lui sont administrées par ...
Qui ? Quoi ?
Difficile à dire tant ce phénomène de transvasement des points de vue est compliqué à originer.
Bien sûr, les divers réseaux informationnels, réduits à des commentateurs qui ont fini par être certains que parler vite et fort suffisait pour montrer votre maîtrise du sujet, alors que les informations qu'ils véhiculent peuvent parfaitement être collectées tout aussi efficacement par vous et moi sur le net, mais que ce qu'ils vous inoculent, c'est l'idée qu'ils auraient PLUS de choses à en dire, que leur loghorrée, aussi entachée de parti-pris que le Petit livre rouge, VAUT pour compréhension, VAUT pour savoir et donc leur donne un droit à répendre une doxa que VOUS récupérez ensuite comme étant votre propre parole, votre avis, votre idée sur le monde.
Obstinément, les créditant de votre confiance encore et encore, en oubliant pour ce faire à quel point, il y a peu de temps, vous avez été roulé par eux, dans la farine ou dans la merde, c'est pareil.
Remontant sur les destriers du bon droit, du Bon tout court, poussé par ces médiocres de l'entendement qui ont réussi à vous amputer de toute logique, de tout fond culturel, puisqu'ils ont fini par occuper TOUTE la place de la pensée, et que les "intellectuels" survivants sont devenus des experts en tout et n'ont pas plus d'attrait ni d'ouverture que l'intelligence artificielle.
Quand un peuple peut envisager de promouvoir Hanouna à la Présidence ou pense que Zemmour est un intellectuel... que dire ?
Et donc, chacun y va de son éructation, de son " idée" sur la chose.
Ce qui donne l'impression que cette idée est la bonne, qu'elle est la seule, c'est justement la passion triste qui la porte, toute vide, toute nue, dans laquelle chacun se drape en se sentant un peu au chaud face aux malversations ominprésentes.
Ce qui donne l'impression que cette idée est la bonne, c'est que lui sont attachés non des actes, non même des paroles prononcées ou effectuées par le Haï, mais simplement, sa personne, entière, vouée aux gémonies.
Pourquoi ?
Parce que !
La plupart du temps, on en a encore avec Kirk un exemple parfait, l'individu n'a d'intérêt soudain QUE parce qu'il devient cette source de focalisation passionnelle, même si, l'heure la précédant, vous n'aviez jamais entendu même prononcer son nom.
Dans ce cas, on pense évidemment au " Sionisme", à "Poutine", à "Derek Chauvin" il y a quelques temps, à " Trump" cela va sans dire, RIEN de ce que ces Belzébuths peuvent avoir montré de leur posture politique ou idéologique n'a d'importance, ils sont adulés ou repoussés, sans discuter, du côté du Bien total ou du Mal.
Constante reminiscence de la vague religieuse qui se satisfait encore de choix moralisants et d'orthodoxie et qui est d'autant plus forte qu'aux USA d'où nous vient ce découpage binaire de toute la vie politique, chacun des "camps" ne peut mettre en cause aucuns des supports idéologiques qui constituent son "programme", ce qui amène par exemple certains militants à se dire " Pro-avortement" sans même saisir l'absurdité de ce qualificatif, à "devoir" être favorable à la peine de mort ou à la PMA non parce qu'ils ont murement réfléchi à leurs implications mais parce que leur choix de leur "guide" idéologique et partisan leur est favorable, ou à ne pouvoir argumenter contre le culte transexuel autrement qu'avec une référence à son propre engagement religieux chrétien.
On est tenu de prendre le kit entier pour "se" dire appartenir à un des côtés irréconciliables de ce découpage binaire.
Et évidemment, il est plus simple alors de repousser sur les limites de la personne elle-même l'ensemble des condamnations non de ce qu'elle fait, qui sait, et si peut-être telle ou telle décision était après tout excellente, telle ou telle position sur du délire collectif nécessaire ?
Ignorer, volontairement l'impossibilité que quiconque, individu ou parti, ait ENTIEREMENT raison, ou ENTIEREMENT tort, c'est s'amputer de TOUT ce qui fait la vie poltique, du " à peu près", du négocié, du pourquoi pas et à quelle condition qui impose de refuser de savoir avant de chercher ou d'apprendre.EG

9.08.2025

Liquider Paris

Liquider Paris.
Toutes les situations de changement politique ont été induites par la prise de pouvoir d'une élite contre une autre. ( Pareto)
L'exemple de la Révolution française, de la Révolution russe le montrent .
Dans ces situations, comme dans d'autres prises de pouvoir, c'est une partie éduquée, organisée, ayant abondamment envisagé les suites d'une révolution qui se trouve, en général après des heurts sociaux importants, en mesure de prendre le pouvoir, ce qui est sa visée ultime.
Dans chacune de ces situations, ce groupe d'intellectuel est EN DEHORS du système qu'il condamne. Et c'est une règle évidente que nulle évolution / révolution ne peut s'effectuer avec les membres du système à changer.
De même qu'il est vain de faire la critique d'une idéologie en utilisant ses propres concepts.
Nous sommes pris dans la logique des partis qui nous gouverne depuis plusieurs décennies. Ce n'est qu'en 1958 que les partis politiques sont institutionnalisés, l'article 4 de la Constitution française du 4 octobre 1958 prévoyant leurs droits (se former librement, se présenter aux élections, garantie du pluralisme politique) et leurs devoirs (respecter la souveraineté nationale et la démocratie).
Les partis en question fondent et exercent cette élite en distribuant, sous le fallatieux voile des élections, l'illusion que le vote modifie et peut modifier la distribution du pouvoir.
Or, même si la réalité a la capacité de nous aveugler, aucun changement de parti, aucune élection d'un "leader" à la place du chef de l'état ne pourra jamais être source de changement, ou d'application plus démocratique d'un pouvoir qui s'auto-alimente.
Ce que ce système centralisé, doublement avec Bruxelles, a amené c'est un épuisement radical des couches politiques qui auraient pu le remplacer.
On en a le spectacle sous les yeux tous les jours.
Le fonctionnement en changement de candidats, en "débats" entérinés dans une Assemblée devenue une sorte de sphère privée du pouvoir, se reproduisant elle-même, pouvant ne rendre de comptes à personne, modifiant les alliances au gré des espoirs de prendre la place du Kalif, tout ce cirque sous-tendu par les centaines de Hauts fonctionnaires en charge d'un exécutif sur lequel ils ont plein pouvoir et qui sont, eux, les vrais acteurs politiques et les vrais décideurs, là où les pantins s'agitent en espérant pouvoir croquer à leur tour un morceau du gâteau et tous les bénéfices qu'il engendre.
Cette prolifération d'agents de l'état non seulement nous épuise financièrement mais en aucun cas n'est face à une devoir de retour sur ses choix et son efficacité. Le nouveau Premier ministre, avant même de nommer son gouvernement, a embauché 40 adjoints. Geste qui montre, si besoin était, l'urgence de donner un coup de pied dans cette fourmillière dépravée.
Tout fonctionnement institutionnel a son temps de vie, s'use, et surtout se corromp lorsqu'il est laissé livré à lui-même.
C'est là que nous sommes et il est trop tard pour croire pouvoir le "changer" en en bougeant les pions.
Le système de formation et de sélection lui-même est abhérent.
Comment en avoir été rendus à imaginer qu'un individu qui n'a JAMAIS eu d'autres projets que faire une carrière politique puisse entendre quoi que ce soit aux dynamiques d'entreprise, à leur création, aux projets de formation etc ?
Comment avoir pu imaginer qu'être "politicien" pouvait être une fonction, sauf à avoir complètement dénaturé le sens même du mot "politique" ?
L'idée d'un pouvoir populaire qui aurait, vraiment, les moyens de faire face à tous ces politiciens carrièristes est un leurre, un leurre total quel que soit le prix payé par ceux qui y croient.
Le système a la force et la capacité à s'auto-renouveler sans cesse en piochant dans ceux qu'il génére.
L'appartenance à un parti étant principalement une question de financement et certes plus depuis longtemps, un vision politique nationale.
La corruption, l'arrogance de TOUTE cette classe politique, avec à sa traîne, les médias et les syndicats qui s'en nourrissent et la maintiennent au pouvoir dont ils partagent les bénéfices, tous ces individus qui actent et parlent, dans une lâcheté morale à chaque fois renouvelée, la plupart du temps sous-cultivés, amoindris intellectuellement et moralement par des décennies d'exercice "évident" du pouvoir, totalement méprisants du peuple sur lequel ils peuvent pratiquer n'importe quel mirage rhétorique, ont baigné dans le jus de la centralisation parisienne jusqu'à ne plus pouvoir imaginer autre chose, dans d'autres lieux que ces batailles de pelochons qui ruinent des vies et laissent muets des milliers d'individus qui contribuent à maintenir le navire tant bien que mal à flot.
N'oublions pas que cette unité qu'est la France, est avant tout celle d'un pouvoir centralisé, tout-puissant et qui s'est érigé sur le massacre culturel de toutes les régions qui la forment et pour lesquelles, l'"élite" en place éprouve la plus grande condescendance en l'ayant, comme une sorte d'évidence qualifiée d'"une" : " La" province.
Ce qui au regard de l'histoire, correspond à un véritable coup d'état sémantique et à ses conséquences sur la mutité culturelle de la nation entière.
Sous-entendu Paris et SA province, distribuant ainsi clairement les rôles et les soumissions.
Notre seule ouverture possible est celle qui donnera sur les forces vitales locales, si tant est qu'elles ne sont pas trop exangues, ce qui est moins que certain.
L'impasse politique, économique et morale dans laquelle nous sommes est le résultat de ce centralisme allant forer dans les mêmes puits depuis des décennies : puits formatés, manipulés par des appuis étrangers et des forces financières, ouvert à des discours standardisés, stériles, progressivement uniquement mû par des "causes" absolument étrangères à la réalité du "terrain".
N'espérons pas que le maintien de ce système, le choix des figures qui se suivent et se ressemblent puissent jamais apporter quelque changement que ce soit dans la mesure où rien dans son sein, ne peut le remplacer.
Si révolution il peut y avoir, ce ne sera qu'en reprenant le pouvoir dans les différentes régions qui constituent cette France exclusivement parisienne qui impose ses choix, ses idéologies déteintes sous les poussées délirantes américaines, ses intellectuels et ses politiciens décadents qui n'ont plus la moinde créativité ni le moindre perspective à force de n'avoir bu qu'à un seul ratelier depuis si longtemps.
L'exemple des courbettes immondes de certains membres de cette "opposition" vers les forces religieuses qui les financent et qui affichent leur mépris absolu pour le peuple français devrait illustrer ce propos. Il n'y plus RIEN à attendre de cette constitution ni de ce pouvoir.EG